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SEPTEMBER 2024 | FR

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Éditorial

Éditorial

Les valeurs du sport restent intemporelles — elles unissent les nations et les peuples 

Chères lectrices, chers lecteurs,

Le CESE a lancé l’initiative «Stronger together for sport values» (Plus forts ensemble pour les valeurs sportives) afin de rappeler que la société civile faisait siennes les valeurs véhiculées par les Jeux olympiques de Paris 2024. Cette initiative a mis en lumière les travaux du Comité, qui a toujours été à l’avant-garde de la promotion du sport en tant que force motrice lorsqu’il s’agit de diffuser des valeurs saines à la société, dans toutes ses composantes. 

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Les valeurs du sport sont intemporelles — elles unissent les nations et les peuples

Chères lectrices, chers lecteurs,

Le CESE a lancé l’initiative «Stronger together for sport values» (Plus forts ensemble pour les valeurs sportives) afin de rappeler que la société civile faisait siennes les valeurs véhiculées par les Jeux olympiques de Paris 2024. Cette initiative a mis en lumière les travaux du Comité, qui a toujours été à l’avant-garde de la promotion du sport en tant que force motrice lorsqu’il s’agit de diffuser des valeurs saines à la société, dans toutes ses composantes. 

Par cette initiative, nous souhaitions évoquer symboliquement l’idée de trêve instituée en Grèce au IXe siècle avant notre ère, en référence aux Jeux olympiques de l’Antiquité. Cette trêve, ou ἐκεχειρία (ekekheiria) en grec ancien, marquait une période de paix entre les cités-États belligérantes, pour permettre aux athlètes et aux spectateurs de participer en toute sécurité à la célébration des Jeux.

Aujourd’hui, l’idée de trêve semble plus opportune que jamais, compte tenu de la fragilité du paysage géopolitique actuel, où les conflits et les troubles politiques font rage en Europe et dans d’autres régions du monde.

Nous souhaitons en outre soutenir les valeurs du sport, qui demeurent intemporelles. Pour Nelson Mandela, le sport peut créer de l’espoir là où il n’y avait que désespoir. Les valeurs que nous défendons ont le pouvoir de changer le monde et d’unir les nations et les peuples d’une manière qui apporte la paix et l’harmonie et fait prévaloir le respect et l’amitié.

Dans ce contexte, nous avons lancé une brève campagne reflétant les trois valeurs originelles des Jeux que sont l’excellence, le respect et l’amitié, et qui ont évolué au fil des ans pour inclure les personnes handicapées.

La société civile organisée défend l’aspiration à un monde à la fois pacifique et meilleur, qui passe par l’éducation de la jeunesse, grâce à une pratique sportive exempte de discrimination, qui impose la compréhension mutuelle dans un esprit d’amitié, de solidarité et de fair-play.

Depuis le début des Jeux de Paris, des articles, des éléments visuels, des messages vidéo et des déclarations de nos membres ont été publiés sur le site internet et les plateformes de médias sociaux du CESE. La campagne s’est poursuivie pendant les Jeux paralympiques, soulignant que cette grande fête sportive allait marquer profondément la société grâce aux messages très forts qu’elle avait mis en avant en faveur de l’égalité des chances et de l’égalité de traitement.

Les valeurs sportives des Jeux de Paris entrent en résonance avec les valeurs européennes que sont la liberté, la paix, la diversité et l’inclusion, et qui devraient, au quotidien, constituer les principes directeurs de notre vie , où le dialogue et le respect mutuel doivent permettre de répondre aux différends et aux conflits.

Le CESE, en tant que maison de la société civile organisée, a toujours défendu ces valeurs, en plaidant pour une société plus inclusive, équitable et solidaire, qui garantisse l’égalité des chances et la participation active de toutes et de tous.

#Paris2024

Bonne lecture! 

Laurenţiu Plosceanu

Vice-président chargé de la communication 

À vos agendas

Le 23 septembre 2024 

Cérémonie de remise des prix européens du bio 

Le 24 septembre 2024 

Conférence annuelle du groupe «Semestre européen» (GSE) 

Les 17 et 18 octobre 2024 

Séminaire «Connecter l’UE» 

Les 23 et 24 octobre 2024 

Session plénière du CESE et forum de haut niveau sur l’élargissement de l’Union européenne

One question to…

What is the value of the Paralympics and how do they and other sports competitions help break down the walls for people with disabilities? 

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What is the value of the Paralympics and how do they and other sports competitions help break down the walls for people with disabilities? 

EESC member Pietro Barbieri writes about the history of sports competitions for people with disabilities and how the two Olympics – the one held in Seoul in 1988 and the other in London in 2012 – brought the much needed change in the perception of disability. We finally entered a world of sport practised by all for all. 

LA FIN DE L’INVISIBILITÉ: COMMENT LES JEUX OLYMPIQUES DE SÉOUL ET DE LONDRES ONT MARQUÉ L’HISTOIRE

Par Pietro Barbieri

Le sport pour les personnes handicapées est né des efforts de réhabilitation déployés après la guerre. Il s’agissait alors de rendre la physiothérapie plus intéressante et plus agréable. En jouant et en s’amusant, les gens ont pu redécouvrir les joies de la vie, certains dans le contexte de leur nouvelle condition physique résultant d’un événement traumatisant, d’autres dans le corps avec lequel ils étaient nés.

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Par Pietro Barbieri

Le sport pour les personnes handicapées est né des efforts de réhabilitation déployés après la guerre. Il s’agissait alors de rendre la physiothérapie plus intéressante et plus agréable. En jouant et en s’amusant, les gens ont pu redécouvrir les joies de la vie, certains dans le contexte de leur nouvelle condition physique résultant d’un événement traumatisant, d’autres dans le corps avec lequel ils étaient nés.

Ces initiatives poursuivaient deux objectifs spécifiques: renforcer l’autonomie physique des personnes concernées et les aider à retrouver une véritable identité propre reposant sur des bases solides. L’on pourrait dire aujourd’hui que le jeu axé sur la réhabilitation a cédé la place à une démarche d’autonomisation. Il s’agit en d’autres termes de donner un certain pouvoir à ceux qui estimaient ne pas en avoir ou l’avoir perdu. Le pouvoir d’agir sur eux-mêmes et de prendre leurs propres décisions. Soit l’essence même des droits de l’homme.

La manière la plus naturelle d’y parvenir est de jouer sur l’image sociale, c’est-à-dire la manière dont les autres vous perçoivent. La voie qui permet de renouer avec soi-même passe directement par la communauté à laquelle on appartient. La pratique du sport devient un moyen de revendiquer ses propres droits fondamentaux et sa dignité.

Ce cheminement fut une longue traversée du désert: les pionniers héroïques des années 1960 étaient bien en avance sur leur temps. Ces héros ont néanmoins marqué le long parcours qui sépare ces années de l’époque contemporaine. Il fut bien difficile de faire reconnaître les capacités athlétiques des participants aux jeux Paralympiques.

À cet égard, les jeux Olympiques de Séoul de 1988 ont marqué l’histoire en ce qu’ils formèrent le point culminant de la lutte pour la reconnaissance dans le monde du sport. À l’époque, la stigmatisation des personnes ne répondant pas aux idéaux physiques, sensoriels et mentaux y était si forte qu’elle constituait un obstacle plus important encore que pour l’insertion dans le monde du travail, où prévalaient des préjugés liés à l’absence de productivité. Ces jeux Olympiques ont été historiques parce que le Comité international olympique a souhaité alterner les compétitions où concouraient des athlètes handicapés et les compétitions d’athlètes qui ne l’étaient pas. Cette expérience n’a pas été renouvelée car les problèmes organisationnels — en particulier ceux liés à l’accessibilité — n’ont pas permis d’y donner suite. Bien que discutable, ce choix a abouti à la mise en place des jeux Paralympiques que nous connaissons aujourd’hui, qui permettent de reconnaître comme il se doit les performances athlétiques de chacun des participants. Nous sommes enfin entrés dans un monde où le sport est pratiqué par tous et pour tous. Nous sommes entrés dans une nouvelle ère.

Il a ensuite fallu rendre le sport paralympique attrayant pour les innombrables personnes qui s’intéressaient au sport, que ce soit en le pratiquant ou en le suivant à la télévision. En 1988, à Séoul, les commentateurs sportifs à la télévision étaient tellement mal informés qu’ils ne connaissaient même pas les favoris des différentes compétitions. Comme on peut l’imaginer, les résultats ont été désastreux. Au fil du temps, les journalistes sportifs ont appris à suivre l’actualité des athlètes handicapés. Cette étape fut fondamentale sur la voie d’un changement de discours.

À cet égard, une autre manifestation a eu une importance cruciale: les jeux Olympiques qui ont eu lieu à Londres en 2012. Organisés de manière irréprochable, ils ont fait l’objet d’une intense campagne télévisée, en particulier au Royaume-Uni. Grâce à cela, les stades ont affiché complet pour toutes les épreuves sportives. C’est aussi à ce moment-là que certains athlètes ont acquis une notoriété grâce au nouveau récit journalistique, égalant en cela leurs collègues olympiques.

Le monde a changé depuis les années 1950. De plus en plus de personnes handicapées partagent le sentiment de ne plus être totalement invisibles. Espérons que cette évolution puisse servir d’exemple à suivre dans tous les domaines de la vie. Comme l’indique la convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées, «un changement de paradigme est nécessaire». En dépit des nombreux obstacles rencontrés, le monde du sport en a indiscutablement connu un.

L’invité surprise

Notre invité surprise est le triple champion olympique et ancien haltérophile grec Pyrros Dimas, qui nous a expliqué ce qui l’intéresse tout particulièrement lorsqu’il regarde les Jeux olympiques. Même si, au fil du temps, les Jeux olympiques ont connu bien des changements, les principes de l’olympisme et les émotions des athlètes participants sont restés intacts. 

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Notre invité surprise est le triple champion olympique et ancien haltérophile grec Pyrros Dimas, qui nous a expliqué ce qui l’intéresse tout particulièrement lorsqu’il regarde les Jeux olympiques. Même si, au fil du temps, les Jeux olympiques ont connu bien des changements, les principes de l’olympisme et les émotions des athlètes participants sont restés intacts.

M. Dimas est vice-président de la Fédération internationale d’haltérophilie et entraîneur de l’équipe nationale des États-Unis. Il a remporté trois médailles d’or et une médaille de bronze lors des Jeux olympiques. Il a été membre du Parlement grec et président de la Fédération grecque d’haltérophilie.

 

 

Ce que j’observe lors des Jeux olympiques

J’ai de la chance. Les Jeux olympiques de Paris sont la neuvième édition de cet événement à laquelle j’ai assisté, la première étant celle de Barcelone, en 1992. J’ai concouru et suis monté sur le podium lors de quatre de ces Jeux. J’ai vécu les cinq autres olympiades de tous les points de vue possibles: en tant que spectateur, en tant que membre de la Fédération internationale d’haltérophilie et en tant qu’entraîneur de l’équipe nationale des États-Unis d’Amérique. 

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J’ai de la chance. Les Jeux olympiques de Paris sont la neuvième édition à laquelle j’ai assisté, la première étant celle de Barcelone, en 1992. J’ai concouru et suis monté sur le podium lors de quatre d’entre elles. J’ai vécu les cinq autres olympiades de tous les points de vue possibles: en tant que spectateur, en tant que membre de la Fédération internationale d’haltérophilie et en tant qu’entraîneur de l’équipe nationale des États-Unis d’Amérique. Durant ces décennies à évoluer dans les sphères de l’olympisme, j’ai assisté à de nombreux changements. Outre le lieu où ils sont organisés, les Jeux olympiques revêtent davantage de caractéristiques. L’évolution de la couverture télévisuelle a permis aux spectateurs d’être toujours plus près des athlètes, dont ils peuvent désormais lire les émotions sur le visage. L’introduction de nouveaux sports dans le programme olympique a attiré de jeunes publics et nous a fait connaître des disciplines dont nous n’avions jamais entendu parler avant. Dans le même temps, le concept de sécurité nous rappelle à tous que nous vivons dans un monde imprévisible, en des temps agités.

Ainsi, tout change aux Jeux olympiques. Tout, à l’exception des principes de l’olympisme et des rêves que nourrissent les athlètes participants. Dans le monde d’aujourd’hui, les idéaux olympiques sont plus pertinents que jamais. En outre, l’olympisme est souvent en avance sur son temps. Des concepts tels que l’inclusion, l’acceptation de la diversité et la coexistence harmonieuse constituent l’esprit olympique depuis des décennies, bien avant qu’ils ne soient débattus au sein des sociétés. Cependant, en tant que sportif, et en tant qu’Olympien qui connaît la douleur endurée lorsqu’on participe à un sport de compétition à un niveau aussi élevé, je m’intéresse en premier lieu aux athlètes. Pour nombre de ces jeunes, les Jeux olympiques représentent leur raison d’exister: cet événement confère un sens à leur vie et donne corps à leurs rêves. Pour cette raison, à titre personnel, lorsque je regarde les Jeux olympiques, l’important, ce n’est ni le tableau des scores ni le classement. L’important, c’est de voir les expressions sur les visages des athlètes. Leur joie et leur tristesse. Leurs larmes et leurs cris de jubilation. L’important, ce sont ces êtres humains qui se battent pour dépasser leurs limites.

DROIT AU BUT

Dans notre rubrique «Droit au but», Thomas Kattnig, rapporteur de l’avis du CESE sur le thème «Hydrogène: infrastructures, déploiement, financement, utilisation et limites», énumère les conditions essentielles à remplir pour que l’industrie européenne de l’hydrogène ait un avenir prometteur. 

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Dans notre rubrique «Droit au but», Thomas Kattnig, rapporteur de l’avis du CESE sur le thème «Hydrogène: infrastructures, déploiement, financement, utilisation et limites», énumère les conditions essentielles à remplir pour que l’industrie européenne de l’hydrogène ait un avenir prometteur. 

Développer, certifier, financer — l’hydrogène en tant qu’élément constitutif d’un avenir vert

Par Thomas Kattnig

L’hydrogène vert est l’un des éléments constitutifs de notre transition énergétique, ce qui rend son déploiement rapide extrêmement important pour le futur système énergétique ainsi que pour le bien-être économique et social de l’UE. 

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Par Thomas Kattnig

L’hydrogène vert est l’un des éléments constitutifs de notre transition énergétique, ce qui rend son déploiement rapide extrêmement important pour le futur système énergétique ainsi que pour le bien-être économique et social de l’UE.

Cependant, en ce qui concerne l’hydrogène, la mise en place de l’offre, de la demande, des infrastructures et de la production comporte une série de défis. L’hydrogène est à la fois coûteux et tributaire de conditions-cadres appropriées. D’une part, nous devons, en premier lieu, orienter son utilisation vers les secteurs difficiles à électrifier et l’utiliser comme un moyen de stockage de l’énergie. D’autre part, il nous faut veiller à la mise en place des conditions nécessaires à une expansion rapide et efficace des infrastructures pour l’hydrogène.

Trois points sont particulièrement cruciaux à cet égard:

  1. Il convient de garantir le financement nécessaire à l’infrastructure. Compte tenu des charges considérables que représente la construction de telles infrastructures de transport, le CESE met en relief toute l’importance d’allouer efficacement les ressources. Cela suppose une planification intelligente et intégrée, y compris à l’échelle transfrontière, un cadre réglementaire qui permet de faire jouer les instruments nécessaires en faveur des infrastructures, tout en favorisant la durabilité environnementale de l’ensemble du système énergétique et en protégeant les utilisateurs du réseau contre des redevances excessives. Dans le même temps, il convient à coup sûr de se garder de faire peser des charges supplémentaires sur les utilisateurs du réseau de gaz en leur faisant assumer une politique de subventions croisées en faveur des réseaux d’hydrogène. Cet aspect est d’autant plus important que les futurs utilisateurs de l’infrastructure de réseau d’hydrogène ne seront pas, et de loin, les utilisateurs actuels des réseaux de gaz. Il est donc important que le principe qui consiste à refléter l’utilisation réelle soit préservé au mieux et que le financement de l’infrastructure pour l’hydrogène soit ainsi supporté en premier lieu par les utilisateurs de ces mêmes infrastructures.
  2. Au-delà du financement, il convient de s’assurer d’avoir la main-d’œuvre nécessaire à l’expansion et à la production. Outre la création de nouveaux emplois de qualité, le redéploiement des travailleurs existants est particulièrement important. Pour ce faire, il faut que les travailleurs en activité bénéficient d’une formation initiale et continue adéquate et puissent se recycler, et que les effectifs en personnel puissent être maintenus grâce à de bonnes conditions de travail. Par exemple, les gestionnaires de réseau doivent être liés par les conventions collectives en usage, et il est nécessaire d’améliorer les conditions de travail afin d’attirer des travailleurs qualifiés. Le CESE plaide donc en faveur d’un dialogue social qui soit efficace et concluant dans le secteur du gaz, tant au niveau européen qu’au niveau national.
  3. Il convient de garantir une certification uniforme, traçable et obligatoire de l’hydrogène qui soit administrée par un organisme européen central. Ces systèmes de certification doivent, en sus de faire valoir les critères écologiques, permettre également de garantir les normes sociales. Ces dernières doivent aussi porter sur des conditions de travail équitables et sûres et veiller au respect des droits du travail, des droits sociaux et syndicaux.

Le CESE invite dès lors la Commission à réviser la stratégie pour l’hydrogène, qui a été critiquée à juste titre par la Cour des comptes européenne. En coopération avec la société civile aux niveaux national et européen, il convient de veiller à ce qu’une stratégie globale soit élaborée, qui tienne compte de la certification, du financement, des exigences en matière de travail, de la promotion et de la protection des consommateurs. Ce n’est qu’à ces conditions que l’industrie européenne de l’hydrogène pourra avoir un avenir prometteur.

New publications

Découvrez le passeport pour la démocratie européenne — votre guide pour une citoyenneté active

Êtes-vous prêt à entreprendre un voyage qui vous donnera les moyens de devenir un citoyen européen plus informé, plus engagé et plus actif? Que vous soyez étudiant, jeune professionnel ou un membre actif au sein de votre communauté, le passeport pour la démocratie européenne du CESE constitue votre clé pour exploiter tout le potentiel de vos droits civiques. 

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Êtes-vous prêt à entreprendre un voyage qui vous donnera les moyens de devenir un citoyen européen plus informé, plus engagé et plus actif? Que vous soyez étudiant, jeune professionnel ou un membre actif au sein de votre communauté, le passeport pour la démocratie européenne du CESE constitue votre clé pour exploiter tout le potentiel de vos droits civiques.

Ce passeport fournit des fiches d’information, des renseignements d’ordre général, des orientations et une boussole permettant de comprendre tous les aspects de la démocratie européenne moderne, ainsi qu’une «boîte à outils de la participation» et un guide détaillé sur l’initiative citoyenne européenne.

La nouvelle édition (2023-2024) de la brochure sur le passeport pour la démocratie européenne vous intéresse? Écrivez-nous et nous vous la ferons parvenir — elle est désormais disponible dans les 24 langues officielles de l’Union européenne.

Vous pouvez également consulter la version interactive en ligne, disponible en anglais, en français ou en allemand (davantage de langues seront ajoutées au fur et à mesure), et entrer dans un monde où votre voix compte vraiment!  (ep)

Nouvelles du CESE

24 projects shortlisted for 2024 EU Organic Awards

The finalists for the 2024 EU Organic Awards have been announced: 24 projects from 12 EU countries across eight categories. The winners will be revealed at a ceremony in Brussels on 23 September, to be held alongside the annual EU Organic Day celebrations.

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The finalists for the 2024 EU Organic Awards have been announced: 24 projects from 12 EU countries across eight categories. The winners will be revealed at a ceremony in Brussels on 23 September, to be held alongside the annual EU Organic Day celebrations. 

The awards, taking place for the third time, reward projects that are innovative and sustainable and add significant value to organic production and consumption. They provide winners with a platform to present their good practices to a wider audience. 

The awards are organised by the European Commission, the European Economic and Social Committee, the European Committee of the Regions, COPA-COGECA and IFOAM Organics Europe, the European Parliament and the Council of the EU. The selection panel comprises seven members nominated by these bodies. 

Finalists include: 

  • Best organic farmer (female): Blagovesta Vasilieva (Bulgaria), Caroline Devillers (Belgium), Reinhild Frech-Emmelmann (Austria) 
  • Best organic farmer (male): Gianpaolo Mancini (Italy), Tommi Hasu (Finland), Benny Schöpf (Germany) 
  • Best organic region: Comunidade Intermunicipal do Alto Tâmega e Barroso (Portugal), Castilla - La Mancha (Spain), South Savo (Finland) 
  • Best organic city: BioStadt Bremen (Germany), Cascais (Portugal), Las Rozas (Spain) 
  • Best organic “bio-district”: Distretto del Cibo Monregalese (Italy), Bioregião de S. Pedro do Sul (Portugal), Sörmland Bio-district (Sweden) 
  • Best organic food processing SME: Biologon GmbH (Austria), Gino Girolomoni Cooperativa Agricola (Italy), Organic veggie food GmbH (Germany) 
  • Best organic food retailer: BIOGAST GmbH (Austria), Coolanowle Organic Meats (Ireland), SAiFRESC (Spain) 
  • Best organic restaurant/food service: B2 Bio pur GmbH (Germany), Biohotel St. Daniel (Slovenia), Kalf & Hansen (Sweden) 

Organic production in the EU covers 17 million hectares (10.5% of EU agricultural land in 2022), and the goal is to achieve the European Green Deal target of 25% by 2030. Increased public awareness and consumer demand are crucial. The EU Organic Awards, established in 2022 as part of the Action Plan for the Development of Organic Production, recognise excellence throughout the organic value chain, from farming to food services, enhancing visibility and knowledge of organic practices. (ks)

Il faut interdire les stages non rémunérés: aucun stagiaire ne saurait travailler gratuitement

Près de la moitié des plus de trois millions de stagiaires de l’Union européenne ne perçoivent aucune indemnisation et près d’un tiers n’ont pas accès à la protection sociale.

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Près de la moitié des plus de trois millions de stagiaires de l’Union européenne ne perçoivent aucune indemnisation et près d’un tiers n’ont pas accès à la protection sociale.

Le CESE a tenu en juillet un débat de haut niveau sur l’amélioration de la législation de l’Union relative aux stages, dans le contexte des appels lancés par la société civile et les organisations de jeunesse visant à mettre un terme à la pratique généralisée en vertu de laquelle nombre de stagiaires travaillent gratuitement et n’ont pas accès à la protection sociale ou à d’autres droits sociaux et du travail.

Lors du débat tenu lors de sa session plénière avec Nicolas Schmit, commissaire à l’emploi et aux droits sociaux, le CESE s’est félicité des dernières propositions de la Commission qui visent à améliorer les stages en Europe, à savoir la proposition de directive Stages et la proposition de recommandation relative à un cadre de qualité renforcé pour les stages.

Le Comité a néanmoins invité instamment les colégislateurs à renforcer les propositions visant à éviter que les stages ne soient utilisés à mauvais escient comme source de main-d’œuvre bon marché ou pour remplacer des emplois au bas de l’échelle. Il a insisté sur l’importance d’indemniser équitablement les stagiaires et de prendre en charge les frais de séjour afférents à leur participation au stage.

Oliver Röpke, président du CESE, a déclaré que «les stages sont un outil essentiel pour permettre aux jeunes d’acquérir une expérience professionnelle directe. Nous devons veiller à ce qu’aucun jeune ne soit privé de ces possibilités en raison de contraintes financières. C’est pourquoi les stages doivent faire l’objet d’une juste indemnisation. Nous devons lutter contre les stages abusifs en Europe, et je remercie la Commission pour ses propositions visant à atteindre cet objectif.»

Le commissaire Schmit a indiqué que «les stages peuvent être un excellent moyen pour les jeunes d’acquérir une première expérience professionnelle et de nouvelles compétences tout en créant leur réseau. Il doit cependant s’agir de stages de qualité. Cela signifie que le stage doit avoir un objectif d’apprentissage clair, que les stagiaires doivent être rémunérés et bénéficier d’un encadrement et d’une orientation pour faciliter leur transition vers le monde du travail.

Dans son avis sur la directive Stages et un cadre de qualité renforcé pour les stages, le CESE a souligné le rôle clé joué par les autorités compétentes dans la lutte contre les relations de travail régulières déguisées en stages. Les partenaires sociaux peuvent jouer un rôle déterminant dans ces efforts, conformément aux pratiques nationales existantes.

«Il est indispensable d’améliorer le cadre de qualité pour les stages dans toute l’Europe, notamment en ce qui concerne le renforcement du contenu de l’apprentissage et de la formation, et de lutter contre l’utilisation abusive et le détournement des stages. Nous demandons donc à la Commission d’améliorer les propositions présentées afin de s’assurer que ces objectifs soient atteints», a souligné Nicoletta Merlo, rapporteure de l’avis. (ll)

 

Le CESE est prêt à travailler avec la présidence hongroise du Conseil de l’UE

Lors de sa session plénière de juillet, le CESE a tenu un débat avec János Bóka, ministre hongrois des affaires européennes, qui a présenté les principales priorités de la présidence hongroise du Conseil de l’UE.

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Lors de sa session plénière de juillet, le CESE a tenu un débat avec János Bóka, ministre hongrois des affaires européennes, qui a présenté les principales priorités de la présidence hongroise du Conseil de l’UE. 

La Hongrie assure la présidence tournante dans une période délicate pour l’Union, au moment où une transition politique s’opère au sein de ses institutions et où des défis extraordinaires se posent à elle. «La présidence hongroise du Conseil de ce second semestre 2024 intervient dans un contexte de crises multiples», a déclaré M. Bóka. «Une guerre se déroule actuellement à nos portes, la compétitivité européenne est en déclin, les relations commerciales de l’Union sont marquées par des tensions croissantes, des défis démographiques se posent à nous, nous sommes confrontés à une migration incontrôlée et les agriculteurs européens voient leurs perspectives diminuer.» 

Soulignant que le CESE a toujours mené une coopération fructueuse avec les différentes présidences du Conseil, Oliver Röpke, président du CESE, a évoqué le rôle que joue l’institution en tant que gardienne des valeurs européennes: «Notre Comité est déterminé à travailler en étroite collaboration avec la présidence hongroise pour faire en sorte que l’UE adopte des mesures sur les thématiques jugées prioritaires par les Européens. Nous serons pour vous des partenaires précieux, mais aussi des critiques francs et constructifs. La voix de la société civile est forte, et nous veillerons à ce qu’elle soit entendue.» 

Plusieurs membres du CESE se sont déclarés préoccupés par la position de la Hongrie concernant la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine, le respect de l’état de droit dans l’UE et le rétrécissement de l’espace dévolu à la société civile en Hongrie. M. Bóka a indiqué que la présidence hongroise était pleinement consciente de ses responsabilités et qu’elle souscrivait entièrement à la position commune de l’UE sur l’Ukraine, ainsi qu’à l’état de droit et aux valeurs européennes. La présidence hongroise a déjà contacté le CESE et l’a invité à élaborer dix avis exploratoires. Pour de plus amples informations sur les activités du CESE au cours de la présidence hongroise, veuillez consulter le site web du CESE. (mp)

Le CESE émet un avertissement précoce concernant l’impact de l’élargissement de l’Union sur l’agriculture

Le CESE a émis un avertissement précoce concernant les incidences agricoles du prochain élargissement de l’Union européenne. Cette expansion s’inscrit dans un contexte de défis mondiaux importants, notamment les bouleversements géopolitiques, le changement climatique et les transitions liées aux politiques énergétiques et environnementales. Le CESE souligne l’importance, lors de l’adhésion de nouveaux membres, d’une excellente préparation et d’une adhésion profonde aux valeurs européennes.

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Le CESE a émis un avertissement précoce concernant les incidences agricoles du prochain élargissement de l’Union. Cette expansion s’inscrit dans un contexte de défis mondiaux importants, notamment les bouleversements géopolitiques, le changement climatique et les transitions liées aux politiques énergétiques et environnementales. Le CESE souligne l’importance, lors de l’adhésion de nouveaux membres, d’une excellente préparation et d’une adhésion profonde aux valeurs européennes. 

Lors de sa session plénière de juillet dernier, le CESE a adopté un avis mettant en lumière les difficultés liées au processus d’élargissement, soulignant la nécessité d’une bonne préparation et l'importance d'assurer la durabilité et d’apporter un soutien équilibré aux secteurs agricoles des États membres actuels et des pays candidats. Cet élargissement vise à renforcer l’autonomie stratégique de l’Union et à réduire l’impact environnemental de l’agriculture. Toutefois, les élargissements ont donné par le passé des résultats mitigés, profitant souvent aux grandes entreprises agricoles aux dépens des petites exploitations rurales. 

À cet égard, Stoyan Tchoukanov, rapporteur de l’avis, a rappelé que, si les élargissements passés ont été de façon générale couronnés de succès, ils n’ont pas profité de la même façon aux zones rurales et aux petits agriculteurs. Il a insisté sur la nécessité de gérer avec prudence le système agricole afin d’éviter autant que possible les perturbations. 

Dans le but de remédier aux fausses informations éventuelles et d’assurer une intégration harmonieuse, le CESE plaide en faveur d’une collecte exhaustive des données et d’un suivi des réformes agricoles. Les pays candidats devront s’adapter à l’évolution de la politique agricole commune (PAC), qui accorde désormais la priorité aux services écosystémiques plutôt qu’aux aides traditionnelles. L’élargissement devrait accroître considérablement la superficie agricole de l’Union, en particulier avec l’adhésion de l’Ukraine, qui, à elle seule, représentera une augmentation d’un quart de celle-ci. 

Le CESE recommande une approche d’intégration progressive, assortie de budgets spécifiques pour soutenir les sous-secteurs agricoles les plus touchés, en particulier celui des PME. Les futures réformes de la PAC devraient se concentrer sur la durabilité, en remplaçant les subventions à l’hectare par des incitations fondées sur les avantages environnementaux et sociétaux. 

De manière globale, le CESE plaide en faveur d’un processus d’élargissement prudent et vigoureusement soutenu pour garantir que tous les États membres en bénéficient et que les pratiques agricoles européennes sauront rester durables et équitables dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes.

Le CESE demande que des mesures supplémentaires soient prises pour renforcer les capacités de l’Union européenne dans le domaine des matériaux avancés

Le CESE a critiqué le plan actuel de la Commission européenne relatif aux matériaux avancés en raison de son manque de financement, d’objectifs quantifiables et d’indicateurs de durabilité. Dans son avis sur la communication de la Commission en la matière, il préconise l’élaboration d’une stratégie globale visant à faire de l’UE un acteur mondial de premier plan dans ce secteur vital.

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Le CESE a critiqué le plan actuel de la Commission européenne relatif aux matériaux avancés en raison de son manque de financement, d’objectifs quantifiables et d’indicateurs de durabilité. Dans son avis sur la communication de la Commission en la matière, il préconise l’élaboration d’une stratégie globale visant à faire de l’UE un acteur mondial de premier plan dans ce secteur vital. 

«Les matériaux avancés sont importants pour l’industrie ainsi que pour la croissance économique et la durabilité dans l’UE. Nous avons besoin d’indicateurs de durabilité dans tous les processus de production et nous devons garantir les compétences adéquates et une main-d’œuvre qualifiée pour développer ces matériaux», a déclaré Anastasis Yiapanis, rapporteur de l’avis. 

Le Comité met en garde contre le manque d’ambition et d’objectifs spécifiques du plan actuel, éléments nécessaires pour assurer la primauté industrielle de l’UE. Gerardo Luis Arroyo Herranz, corapporteur, a souligné l’absence d’objectifs quantifiables, de délais et d’indicateurs de performance clés. Le CESE plaide en faveur d’une approche stratégique audacieuse pour renforcer les capacités de l’UE dans le domaine des matériaux avancés et propose d’inclure les soins de santé parmi les secteurs stratégiques en raison de leur incidence industrielle significative. 

L’une des recommandations centrales est de passer à une économie circulaire afin de réduire la dépendance à l’égard des matières premières. Pour y parvenir, il faut renforcer la coopération entre l’industrie, le monde universitaire et les décideurs politiques, investir massivement dans la recherche et le développement et améliorer les compétences. «Faute de personnes suffisamment qualifiées, toute mesure peut être vouée à l’échec. L’UE doit mettre en œuvre des programmes de perfectionnement et de reconversion professionnels, ainsi que des initiatives en matière d’enseignement professionnel», a ajouté M. Arroyo Herranz. 

L’enveloppe de 250 millions d’EUR proposée pour les matériaux avancés dans le cadre d’Horizon Europe est jugée insuffisante par le CESE, qui demande un financement plus substantiel, des incitations fiscales et des procédures administratives simplifiées, afin de stimuler l’investissement et l’innovation. Assurer un approvisionnement stable en matières premières critiques est une autre préoccupation. 

Le CESE préconise de renforcer les capacités internes de l’Union et de diversifier les sources, y compris en nouant des partenariats plus approfondis avec la Corée du Sud et les États-Unis et en établissant des contrats à long terme avec de plus petits pays en vue d’atténuer les ruptures d’approvisionnement. (gb)

Appel en faveur de la prise en compte du rôle des aidants

Le CESE invite la Commission à faire de la question des aidants informels une priorité politique et à mettre en place une plateforme en vue de l’échange des bonnes pratiques entre États membres.

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Le CESE invite la Commission à faire de la question des aidants informels une priorité politique et à mettre en place une plateforme en vue de l’échange des bonnes pratiques entre États membres.

En juillet dernier, le CESE a adopté un avis par lequel il demande de prendre des mesures supplémentaires, tant à l’échelon de l’Union que de ses États membres, afin de mieux protéger les aidants informels et de leur rendre justice eu égard à la contribution essentielle qu’ils fournissent à la société.

Ces mesures consistent notamment à mettre en place une plateforme d’échange de bonnes pratiques entre les États membres, à fournir des services de proximité accessibles et de qualité afin d’alléger la charge qui pèse sur les aidants familiaux et de leur proposer des services de répit. Il est également essentiel que les aidants puissent bénéficier d’une certaine souplesse concernant leurs conditions de travail, afin de ne pas devoir renoncer à leur emploi pour veiller sur les membres de leur famille.

Pietro Barbieri, rapporteur de l’avis, a déclaré: «Le CESE est disposé à se faire le porte-parole du groupe de personnes que sont les aidants informels, qui demeurent largement invisibles au sein de notre société. Ces personnes sont souvent contraintes de quitter leur emploi et perdent donc leurs revenus et bon nombre de leurs droits. Les aidants informels œuvrent dans l’ombre. Le moment est venu de mettre en lumière leurs efforts».

Le CESE appelle les États membres à prendre des mesures appropriées pour garantir que la décision de dispenser des soins informels soit volontaire, que les inégalités entre les hommes et les femmes soient combattues, que les aidants informels puissent conserver leur emploi et leur rémunération grâce à des conditions de travail plus souples et qu’ils puissent facilement réintégrer le marché du travail s’ils ont été contraints de le quitter. Il importe de veiller à ce qu’ils bénéficient d’un équilibre approprié entre vie professionnelle et vie privée.

Dispenser des soins de manière informelle n’entraîne pas les mêmes contraintes pour les hommes et les femmes. Un pourcentage considérable d’aidants informels sont des femmes, dont 70 % s’occupent de leurs enfants, de leur conjoint ou de leurs frères et sœurs. En plus d’être exposées à des risques plus élevés d’épuisement professionnel et de troubles psychiques et physiques, ces femmes sont plus gravement menacées de pauvreté. «Notre système de sécurité sociale figure parmi les meilleurs du monde, mais, bien souvent, il s’appuie sur le corps, les bras et la force de volonté des femmes», a ajouté M. Barbieri.

Afin de pouvoir surveiller l’incidence des règles et réglementations pertinentes, il est essentiel d’avoir accès à des données qualitatives et quantitatives qui décrivent les conditions de vie réelles des aidants informels. Le CESE demande l’adoption de nouvelles stratégies de recherche, en particulier avec la coopération d’Eurofound et la participation des parties prenantes concernées.

Redonner vie à la démocratie en Europe: il est urgent d’agir pour combler les lacunes et induire le changement

Les élections européennes l’ont bien montré: la majorité pro-européenne tient toujours, mais les électeurs de toute l’UE exigent des réponses politiques et législatives urgentes aux défis soulevés lors de la campagne électorale. Dans le cas contraire, la majorité pro-européenne risquerait de perdre le soutien des citoyens, à mesure que ceux-ci se détournent des forces politiques traditionnelles.

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Les élections européennes l’ont bien montré: la majorité pro-européenne tient toujours, mais les électeurs de toute l’UE exigent des réponses politiques et législatives urgentes aux défis soulevés lors de la campagne électorale. Dans le cas contraire, la majorité pro-européenne risquerait de perdre le soutien des citoyens, à mesure que ceux-ci se détournent des forces politiques traditionnelles. 

Lors de sa session plénière de juillet, le Comité économique et social européen (CESE) a organisé un débat sur l’état de la démocratie en Europe, avec Roberta Metsola, présidente du Parlement européen, et les représentants des groupes politiques du Parlement européen nouvellement élu. 

Oliver Röpke, président du CESE, a déclaré: «Les élections européennes de juin étaient un signal d’alarme et il est de notre devoir de réfléchir à l’état de la démocratie aujourd’hui, après ces résultats électoraux. Nous sommes unis dans notre conviction que l’Union européenne est la seule réponse à cet égard, car elle met en place une forme de démocratie qui améliore visiblement la vie dans toute l’Europe.» 

Comme l’a souligné Roberta Metsola, pour consolider le soutien à la démocratie en Europe, l’Union européenne doit prouver que la politique reste le meilleur acteur du changement positif dans les sociétés et les communautés. «Les employeurs, les travailleurs et la société civile sont essentiels à la construction européenne — partout dans nos villages, villes et régions. Car c’est là que l’Europe prend naissance et que la démocratie est à l’œuvre.»

Lors du débat avec les représentants des groupes politiques, Željana Zovko, vice-présidente du Parti populaire européen (PPE), le plus grand groupe du Parlement européen, a déclaré que son groupe s’attendait à ce que les politiques entamées au cours du mandat précédent soient poursuivies. Ana Catarina Mendes, vice-présidente du groupe des socialistes et démocrates (S&D), a quant à elle affirmé qu’il était essentiel de se concentrer sur la mise en œuvre du socle européen des droits sociaux et sur la lutte contre la pauvreté. Dan Barna, vice-président du groupe RENEW, a exhorté la nouvelle Commission européenne à défendre plus efficacement l’état de droit en utilisant les outils existants. Kira-Marie Peter-Hansen, vice-présidente du groupe Verts/ALE, a évoqué l’importance de maintenir le pacte vert en tant que politique européenne fondamentale. Martin Schirdewan, coprésident du groupe The Left, a indiqué clairement qu’ils feront pression sur la nouvelle Commission pour qu’elle remédie à la crise du logement. (mt)

Numérisation de l’énergie — Les consommateurs doivent conserver le choix entre méthodes numériques et méthodes prénumériques

Lors de sa session plénière de juillet, le CESE a adopté l’avis intitulé «Numérisation de l’énergie: trouver le juste équilibre entre possibilités et risques pour les consommateurs européens».

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Lors de sa session plénière de juillet, le CESE a adopté l’avis intitulé «Numérisation de l’énergie: trouver le juste équilibre entre possibilités et risques pour les consommateurs européens». 

Cet avis, élaboré par Kęstutis Kupšys, membre du CESE, souligne que l’énergie doit rester abordable, adaptable et facile à utiliser pour les consommateurs. Numérisation de l’énergie ne signifie pas «tout au numérique». 

Les consommateurs doivent rester la priorité absolue et il convient de préserver les modes traditionnels propres aux activités des entreprises. L’Union doit accomplir des progrès concernant la mise au point d’outils numériques conviviaux qui répondent à divers besoins et promeuvent l’égalité d’accès aux services énergétiques numériques. 

Les usagers devraient toutefois toujours avoir la possibilité de choisir les prix, les contrats et les services à la clientèle de manière «prénumérique». «La numérisation de l’énergie offre des possibilités et pose des défis. Nous devons œuvrer ensemble pour que la transition énergétique numérique soit une opération inclusive, sûre et véritablement bénéfique pour l’ensemble des consommateurs européens, en transformant les atouts en opportunités», a déclaré M. Kupšys. 

La panne informatique qui est survenue récemment a semé le chaos dans le secteur des transports et des entreprises du monde entier et a montré à quel point il importe de ne pas dépendre à l’excès de la technologie. 

Les avantages de la transition énergétique numérique ne doivent pas nous faire oublier le revers de la médaille, à savoir les risques et enjeux qu’elle comporte. C’est pourquoi la protection des consommateurs et le soutien des travailleurs doivent rester en tête de nos priorités. 

Il importe de créer, en matière de protection des consommateurs, des réglementations dynamiques qui soient adaptées aux nouveaux contextes et protagonistes du secteur, mais aussi d’offrir des formations, des programmes de reconversion et une aide financière aux travailleurs. (mp)

Le bâtiment Van Maerlant (VMA) a ouvert ses portes au public à l’occasion des Journées du patrimoine 2024

Cette année, le Comité économique et social européen (CESE), en collaboration avec le Comité européen des régions (CdR), a décidé d’intégrer le bâtiment Van Maerlant (VMA) au programme des Journées du patrimoine, organisées par Urban Brussels le week-end des 14 et 15 septembre.

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Cette année, le Comité économique et social européen (CESE), en collaboration avec le Comité européen des régions (CdR), a décidé d’intégrer le bâtiment Van Maerlant (VMA) au programme des Journées du patrimoine, organisées par Urban Brussels le week-end des 14 et 15 septembre.

Les visiteurs ont participé à des visites guidées du bâtiment, au cours desquelles ils ont été invités à gravir les marches de l’escalier en marbre de la rotonde et à découvrir cette architecture originale du début des années 1980. Le quatrième étage de l’immeuble a été entièrement rénové et modernisé en recourant à des solutions innovantes et respectueuses de l’environnement. Ils aussi ont franchi la passerelle à deux étages qui surplombe la rue Belliard, avec sa célèbre sculpture, Le fil d’Ariane, réalisée en 1991 par le sculpteur belge Jean-Paul Laenen, qui est l’élément le plus emblématique du VMA.

Les Journées du Patrimoine (Brussels Heritage Days/Open Monumentendagen) sont un événement annuel qui célèbre notamment la richesse historique de l’Art Nouveau dans toute la ville. Les résidents comme les touristes sont invités à explorer divers bâtiments de la capitale – une attention particulière étant accordée à ceux qui sont habituellement fermés au public.

Davantage d’informations sont disponibles à l’adresse suivante: Journées européennes du patrimoine | Journées européennes du patrimoine (cw)

«Bastion de la démocratie»: la manifestation phare du CESE en matière de communication sera consacrée au journalisme

Le séminaire «Connecter l’UE» du CESE, qui réunit chaque année des professionnels du secteur de la communication issus d’organisations de la société civile, se tiendra à Bruxelles les 17 et 18 octobre 2024. Il se concentrera sur le journalisme et l’importance de préserver son indépendance et sa pertinence dans un contexte où la pression politique sur les médias augmente et l’intelligence artificielle générative monte en puissance.

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Le séminaire «Connecter l’UE» du CESE, qui réunit chaque année des professionnels du secteur de la communication issus d’organisations de la société civile, se tiendra à Bruxelles les 17 et 18 octobre 2024. Il se concentrera sur le journalisme et l’importance de préserver son indépendance et sa pertinence dans un contexte où la pression politique sur les médias augmente et l’intelligence artificielle générative monte en puissance. 

Intitulé «Le journalisme, bastion de la démocratie: comment l’aider à survivre et à prospérer», le séminaire comprendra deux tables rondes et une séance de mise en relation:

  • Le journalisme responsable à l’ère de la post-vérité — Les niveaux de démocratie sont en chute libre à travers le monde, et les journalistes sont confrontés à de nouveaux défis, tels que l’utilisation toujours plus astucieuse de l’intelligence artificielle pour diffuser de fausses informations. En outre, il semble que d’anciens problèmes, comme le manque de transparence concernant les propriétaires des médias ou l’insuffisance des financements, vont subsister. Comment faire pour que le journalisme reste une pierre angulaire de la démocratie? Le journalisme responsable est-il seulement viable aujourd’hui? Dans un monde où, en tant que sources d’informations, les médias sont en concurrence avec les influenceurs ou les réseaux sociaux, le journalisme devra-t-il se réinventer pour rester un bien public? Les derniers actes de l’Union pourront-ils contribuer à faire de l’intelligence artificielle une alliée de la liberté de la presse? 
  • Journaliste d’investigation, un métier à risque — Le journalisme d’investigation permet depuis longtemps de demander des comptes et de donner une voix à ceux qui cherchent à signaler des abus de pouvoir et de privilèges. Quels sont les types de défis auxquels les journalistes d’investigation sont confrontés lorsqu’ils font connaître la vérité? De quelle protection disposent-ils pour faire face aux menaces? La nouvelle législation de l’UE peut-elle leur garantir davantage de liberté et de pouvoir? 
  • Travailler en tant qu’attaché de presse ou de communication à l’ère d’Instagram, de TikTok et de l’intelligence artificielle: comment faire passer son message (séance de mise en relation et ateliers) — Grâce à des présentations et à des ateliers pratiques, cette session vise à offrir un aperçu du nouveau monde de la communication avec différents publics, y compris les jeunes. 

Le séminaire «Connecter l’UE» sert de plateforme offrant aux professionnels des médias et de la communication issus d’organisations de la société civile la possibilité d’étoffer leur réseau et de discuter de questions d’actualité d’intérêt commun qui concernent l’Europe. Il réunit des membres du CESE et d’autres représentants de l’UE, des organisations partenaires des États membres, des journalistes et des chercheurs pour débattre des grandes questions du moment. Le programme complet accompagné de la liste des intervenants et des intervenantes sera disponible prochainement sur le site internet du CESE. Pour plus d’informations, veuillez nous écrire à l’adresse pressofficers@eesc.europa.eu. (ll)

Nouvelles des groupes

Compétitivité: un défi de taille pour la nouvelle Commission von der Leyen

Par le groupe des employeurs du CESE

Le groupe des employeurs a félicité Ursula von der Leyen, présidente de la Commission, d’avoir été réélue en juillet, et il a salué ses orientations politiques qui marquent une évolution significative vers la prise en compte des enjeux liés à l’effritement de la compétitivité, reconnaissant que cette question est tout aussi cruciale que le changement climatique et la sécurité.

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Par le groupe des employeurs du CESE

Le groupe des employeurs a félicité Ursula von der Leyen, présidente de la Commission, d’avoir été réélue en juillet, et il a salué ses orientations politiques qui marquent une évolution significative vers la prise en compte des enjeux liés à l’effritement de la compétitivité, reconnaissant que cette question est tout aussi cruciale que le changement climatique et la sécurité. 

La compétitivité et la prospérité figurent enfin parmi les grandes priorités. Le nouveau plan pour la prospérité de l’Europe vise à faciliter l’activité des entreprises dans l’Union, à approfondir le marché unique et à stimuler la productivité grâce à des technologies de pointe. Nous nous félicitons notamment que des efforts particuliers soient déployés pour faciliter la vie des entreprises en allégeant les charges administratives, en simplifiant la mise en œuvre et en confiant la coordination de cet aspect à un vice-président. 

Le groupe des employeurs du CESE plaide en faveur d’une telle approche depuis bien longtemps, comme en témoignent nos priorités intitulées «La prospérité pour tous: un programme de l’UE pour la compétitivité», et nous sommes impatients d’entamer une collaboration visant à faire correspondre la mise en œuvre à la réalité du terrain. La compétitivité de l’UE est sérieusement menacée, et ce problème n’est pas nouveau. Si l’Europe reste l’une des régions les plus innovantes, sûres et prospères, elle se laisse distancer par les États-Unis et elle perd du terrain vis-à-vis de la Chine, selon plusieurs indicateurs clés tels que la croissance du PIB par habitant, qui fait apparaître que, depuis une dizaine d’années, les États-Unis creusent leur avance par rapport à l’Europe. Cette tendance se manifeste également par des signes alarmants observés dans des domaines spécifiques, tels que le nombre de brevets dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, ou le volume d’investissements directs étrangers. 

Nous nous félicitons donc tout particulièrement des orientations politiques de la prochaine Commission, qui se traduisent dans les priorités suivantes:

  •  instaurer un contrôle de compétitivité remanié et un accord interinstitutionnel sur la simplification et l’amélioration de la législation; 
  • décupler les investissements grâce à une union européenne de l’épargne et des investissements; 
  • augmenter les dépenses en matière de recherche pour se concentrer sur les priorités stratégiques, la recherche novatrice et l’excellence scientifique; 
  • introduire un nouveau statut juridique à l’échelle de l’UE pour aider les entreprises innovantes à se développer; 
  • élaborer un pacte pour une industrie propre afin d’investir dans les infrastructures et l’industrie, de faire baisser les prix de l’énergie et de soutenir les entreprises dans leurs efforts d’écologisation.

Le progrès social est l’avenir de l’Union européenne

Par le groupe des travailleurs du CESE 

Il existe une tendance à qualifier à outrance certains événements comme des moments et des épisodes charnières de notre siècle, ce qui donne lieu à une utilisation excessive de cette expression. Néanmoins, alors que la nouvelle Commission européenne est sur le point d’être constituée, il se trouve que nous vivons l’un de ces moments charnières: l’extrême droite progresse et le mécontentement s’installe sur l’ensemble du continent, la guerre en Ukraine fait rage et le conflit à Gaza risque de dégénérer en guerre régionale ouverte. 

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Par le groupe des travailleurs du CESE 

Il existe une tendance à qualifier à outrance certains événements comme des moments et des épisodes charnières de notre siècle, ce qui donne lieu à une utilisation excessive de cette expression. Néanmoins, alors que la nouvelle Commission européenne est sur le point d’être constituée, il se trouve que nous vivons l’un de ces moments charnières: l’extrême droite progresse et le mécontentement s’installe sur l’ensemble du continent, la guerre en Ukraine fait rage et le conflit à Gaza risque de dégénérer en guerre régionale ouverte. 

Si les dés ne sont pas encore jetés de l’autre côté de l’Atlantique, les droits de douane ne cessent toutefois d’augmenter et la guerre commerciale avec la Chine continue de s’intensifier, ce qui ne manquera pas de provoquer par la suite des chocs sur les chaînes d’approvisionnement et les prix à la consommation, qui se feront en fin de compte ressentir par la population.

Pendant ce temps, le Parlement européen et le Conseil de l’UE ont convenu au printemps de nouvelles règles d’austérité pour l’Union, et les États membres «frugaux» continuent de s’opposer à d’autres ressources propres ou options d’emprunt. L’Union européenne est confrontée à une pression climatique toujours plus grande, à des troubles sociaux, à l’extrémisme et au fascisme, à la discréditation de la démocratie et à la montée de l’autoritarisme, ce qui, conjugué à la menace d’un anéantissement nucléaire et d’une guerre ouverte à ses frontières, devrait pousser ses dirigeants à abandonner leur vision à court terme et à cesser leurs luttes internes. Toute politique qui fait abstraction des inégalités et de la justice (ou ne s’y intéresse que pour la forme) est vouée à l’échec. Les citoyens en ont assez d’entendre toujours les mêmes beaux discours et belles paroles, pour finalement se retrouver dans une situation de plus en plus désastreuse et peiner à joindre les deux bouts, ou pour voir leur emploi disparaître et leurs revenus chuter. Le populisme d’extrême droite tire parti de toutes ces circonstances, il élude les questions fondamentales en rejetant la faute sur les immigrants.

Sans justice sociale, il n’y aura ni stabilité ni partenaires fiables dans aucun des États membres. Et sans elle, l’unité requise pour relever les défis que l’Union doit affronter fera défaut. Faisons en sorte que le progrès social devienne la force unificatrice de cette nouvelle législature de l’UE.

Nouvelle étude du CESE sur le thème «Comment combler le déficit de compétences chez les personnes les plus vulnérables?»

Par le groupe des organisations de la société civile du CESE

Les emplois de demain nécessiteront de disposer des compétences qui permettront de réaliser la double transition écologique et numérique et de faire face aux changements démographiques. Comment peut-on garantir que les investissements dans la formation et la reconversion professionnelle bénéficient aussi aux personnes les plus vulnérables? Quelles sont les fractures actuelles en matière de compétences, et comment sont-elles liées à la pauvreté?

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Par le groupe des organisations de la société civile du CESE

Les emplois de demain nécessiteront de disposer des compétences qui permettront de réaliser la double transition écologique et numérique et de faire face aux changements démographiques. Comment peut-on garantir que les investissements dans la formation et la reconversion professionnelle bénéficient aussi aux personnes les plus vulnérables? Quelles sont les fractures actuelles en matière de compétences, et comment sont-elles liées à la pauvreté?

Le 10 juillet, le groupe des organisations de la société civile du CESE a examiné ces questions lors d’un débat thématique qui a vu le lancement d’une nouvelle étude exploratoire sur le thème «Comment combler le déficit de compétences chez les personnes les plus vulnérables?». Commandée par le CESE à la demande du groupe III, dans le cadre de l’Année européenne des compétences (2023), l’étude analyse le concept récent de «déficit de compétences», en propose une définition et étudie les facteurs et les solutions possibles, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles recherches sur ce sujet à l’avenir. L’une de ses conclusions est que les organisations de la société civile ont un rôle unique à jouer pour identifier et soutenir les individus qui ont besoin de renforcer leurs compétences. Ces organisations devraient travailler en étroite coopération avec les populations et les collectivités locales, en tirant parti de leurs réseaux et en veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte tant sur le plan de l’éducation que du développement des compétences.

Le débat a bénéficié des interventions de Juliana Wahlgren, directrice du Réseau européen de lutte contre la pauvreté (EAPN), qui a abordé les facteurs sous-jacents qui influent sur l’accès aux compétences, et d’Agnieszka Maj, chercheuse au Centre pour la recherche économique et sociale (CASE), qui a mené l’étude.

L’article complet qui rend compte du débat thématique ainsi qu’un entretien avec les auteurs se trouvent sur le site web de la manifestation.

L’étude et son résumé sont disponibles ici.

PLEINS FEUX SUR LE SPORT

Rassemblons-nous autour des valeurs des Jeux olympiques de Paris 2024

Le Comité économique et social européen (CESE) prend l’initiative d’approuver, du point de vue de la société civile, les valeurs véhiculées par les Jeux olympiques de Paris 2024.

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Le Comité économique et social européen (CESE) prend l’initiative d’approuver, du point de vue de la société civile, les valeurs véhiculées par les Jeux olympiques de Paris 2024.

Dans le fragile paysage géopolitique actuel, le CESE met en avant, sur le plan symbolique, l’idée d’une trêve lors de la célébration des Jeux, reflétant les trois valeurs originelles que sont l’excellence, le respect et l’amitié. La société civile organisée défend une volonté d’édification d’un monde pacifique et meilleur en éduquant la jeunesse grâce à une pratique sportive exempte de toute discrimination, dans un esprit d’amitié, de solidarité et de fair-play.

Oliver Röpke, président du CESE, a déclaré: «Les Jeux incarnent un esprit d’unité et de paix, ils transcendent les frontières et rassemblent des personnes de tous horizons. En prônant ces valeurs, nous espérons inspirer un mouvement mondial en faveur de la paix et de la solidarité.»

Laurenţiu Plosceanu, vice-président du CESE chargé de la communication, a affirmé: «Avec cette initiative, nous souhaitons promouvoir les valeurs du sport, qui demeurent intemporelles. Les valeurs que nous défendons ont le pouvoir de changer le monde et d’unir les peuples et les pays.»

Krzysztof Pater, vice-président du CESE chargé du budget, s’est exprimé en ces termes: «Les Jeux de Paris montrent que toute personne a le droit de prendre part à cette grande célébration sportive sans discrimination. Les personnes handicapées offrent un exemple remarquable pour les spectateurs du monde entier, en portant haut les valeurs du courage, de la détermination et de l’égalité.»

Dimitris Dimitriadis, ancien président du CESE et président de la section «Relations extérieures» du Comité, a fait observer: «La trêve, ou “Ekecheiria” dans la langue originale grecque, semble plus que jamais d’actualité. Nous devons faire revivre l’idée de la trêve et la mettre en pratique comme un espoir pour inspirer l’humanité et promouvoir la paix et le dialogue.»

Giulia Barbucci, ancienne vice-présidente du CESE chargée du budget et membre du Comité, a quant à elle déclaré: «Pour la première fois de l’histoire, hommes et femmes concourront en nombre égal aux Jeux de Paris. Nous devons néanmoins garder à l’esprit que la parité dans la participation n’est pas synonyme d’égalité, et qu’il reste encore beaucoup à faire pour atteindre cet objectif dans le domaine du sport.»

Isabel Caño Aguilar, ancienne vice-présidente du CESE chargée de la communication et membre du Comité, a formulé le vœu suivant: «Lors des Jeux de Paris, je souhaite que toutes les catégories de handicap soient représentées de manière équitable, que tous les athlètes aient le droit de concourir et d’être protégés, tout particulièrement les personnes présentant une déficience intellectuelle.» (mt)

«The Revived» — la toute première équipe olympique numérique de l’Ukraine

Pour près de 500 athlètes ukrainiens tués depuis le début de la guerre que la Russie mène contre leur pays, le rêve de participer aux Jeux olympiques ou à toute future compétition sportive a été anéanti à jamais. Pour perpétuer leur souvenir, l’ONG ukrainienne BRAND UKRAINE raconte le destin tragique de six athlètes décédés qu’elle fait revivre grâce à l’intelligence artificielle, ne serait-ce que pour un bref instant. Nous nous sommes entretenus avec Tim Makarov, chef du département «Contenu numérique» de BRAND UKRAINE, qui nous a expliqué que l’idée ultime du projet, présenté lors des Jeux de Paris, était d’inciter les gens à faire une pause et à réfléchir à la valeur de la vie humaine.

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Pour près de 500 athlètes ukrainiens tués depuis le début de la guerre que la Russie mène contre leur pays, le rêve de participer aux Jeux olympiques ou à toute future compétition sportive a été anéanti à jamais. Pour perpétuer leur souvenir, l’ONG ukrainienne BRAND UKRAINE raconte le destin tragique de six athlètes décédés qu’elle fait revivre grâce à l’intelligence artificielle, ne serait-ce que pour un bref instant. Nous nous sommes entretenus avec Tim Makarov, chef du département «Contenu numérique» de BRAND UKRAINE, qui nous a expliqué que l’idée ultime du projet, présenté lors des Jeux de Paris, était d’inciter les gens à faire une pause et à réfléchir à la valeur de la vie humaine.

Comment l’idée du projet a-t-elle émergé?

Cette idée est née au sein de l’agence berlinoise BBDO. Ils ont proposé un concept général, une idée, pour retracer le destin tragique d’athlètes ukrainiens n’ayant pas pu participer aux Jeux olympiques. Ils nous ont présenté le concept, puis nous avons développé cette idée et élargi le cercle des partenaires, en faisant le lien entre le ministère ukrainien de la jeunesse et des sports, celui des affaires étrangères et le bureau du président ukrainien. Nous avons travaillé ensemble à la conception définitive du projet, tandis que BBDO s’est chargée de la partie technique. Nous avons élaboré une stratégie de communication, assuré la diffusion de contenu et apporté un soutien juridique. Le projet a été présenté, avec la participation d’influenceurs, au sein de la Maison Volia — le site officiel de l’Ukraine à Paris.

A-t-il été difficile de recueillir des récits et de réaliser la vidéo? Quelles techniques ont été utilisées pour «faire revivre» les protagonistes?

L’idée elle-même est très simple et claire: il s’agit de raconter les histoires d’athlètes ukrainiens qui ont péri tragiquement et de créer leurs avatars numériques. Nous avons accompli un travail considérable. Nous avons utilisé des enregistrements vocaux que nous avons numérisés, ainsi que des photos et du matériel vidéo d’archive, et nous avons traité le tout à l’aide de l’intelligence artificielle (IA). L’objectif était de donner à la copie numérique de la personne concernée une dimension très humaine, de susciter une impression d’étrangeté inquiétante où le réel se mêle à l’irréel. Tel était le sens du projet. Les histoires de ces athlètes sont très fortes en soi et, mises en valeur par la technologie de l’IA, elles ne laissent personne indifférent. Pour être honnête, ce projet est très osé. Lorsque nous en avons discuté, nous craignions d’être incompris et que, derrière le sentiment de malaise que suscite la vidéo, les gens ne perçoivent pas le dénuement, la vulnérabilité, la douleur et le désespoir qu’expriment les paroles des athlètes décédés. Le projet expose une idée très simple: ce sont des personnes qui aiment sincèrement leur pays, qui veulent vivre et s’épanouir, mais qui deviennent victimes des circonstances lorsque leurs rêves, leurs projets et leurs vies sont anéantis. Néanmoins, nous ne devons pas les oublier. Toute action a un prix, et celui-ci se calcule souvent en vies et destins humains.

Participer au projet et visionner les vidéos a dû être très douloureux pour les familles des athlètes tués. Quel retour vous ont-elles donné à la fin?

Bien entendu, un tel projet n’aurait pu voir le jour sans l’accord des proches. C’est un point extrêmement important: nous leur avons présenté, expliqué et montré ce que nous allions faire. La liste était longue et comptait plusieurs dizaines d’histoires, mais en fin de compte, nous avons convenu de n’en garder que six. Il a fallu plusieurs semaines de négociations compliquées, mais lorsque nous avons présenté le résultat final, les parents n’ont pas pu retenir leurs larmes. Ils nous ont dit: «Merci, vous faites un travail remarquable, qui aidera à préserver la mémoire de notre enfant.» À ma connaissance, aucun d’entre eux ne regrette sa participation au projet. Nous avons signé tous les documents juridiques nécessaires, et c’est seulement après cette démarche que le projet a obtenu le feu vert. Tout était prêt pour les Jeux olympiques, nous avons exposé notre travail pendant deux semaines pour partager et révéler six histoires extraordinaires. Nous n’avions pas imaginé un tel succès — la réaction au projet a dépassé toutes nos attentes. Et c’est loin d’être surprenant, car dans le monde moderne des communications mondiales, les histoires vraies provoquent des émotions complexes et contradictoires.

Quel est le principal message du projet — qu’espérez-vous que les spectateurs en retiennent après avoir visionné les vidéos?

Au sein de BRAND UKRAINE, nous nous attachons à diffuser la vérité sur l’Ukraine et ses réalités dans les conditions de l’agression russe. Nous nous servons de récits à dimension humaine à cette fin. Je suis convaincu qu’ils véhiculent au mieux notre douleur, notre fierté, notre ferveur, nos gains et nos pertes, ce qui nous rend humains, ainsi que la force et le courage de notre nation. Telle est notre mission, non seulement parler de l’Ukraine, mais en faire une «lovemark», une «marque passion» pour le monde entier. Nous y travaillons pour que puissent émerger davantage de projets aussi puissants qui touchent le cœur des gens et leur donnent l’occasion de s’arrêter un instant et de réfléchir à la valeur de la vie humaine.

Vous pouvez voir les vidéos et photos ici et sur Instagram:

https://www.instagram.com/p/C-Dd7B7tueo/

https://www.instagram.com/p/C-SkUtONRJR/

https://www.instagram.com/p/C-VHXOdtdps/

https://www.instagram.com/p/C-YG_wHtNke/

https://www.instagram.com/p/C-ajpwSN7A6/

https://www.instagram.com/p/C-dWm1vNzDW/

Tim Makarov est le chef de l’équipe «Contenu numérique» de BRAND UKRAINE. Il a travaillé pendant 20 ans dans le domaine du journalisme, du marketing et de la communication numérique. Il a pour vocation de raconter des histoires et de créer des projets qui changent le monde pour le rendre meilleur.


 

Photo by Tomislav Štuka

Enfants handicapés: nous pouvons tout faire, il se peut juste que nous fassions certaines choses un peu différemment

Jan Štuka, âgé de 11 ans, originaire de Zagreb (Croatie), est atteint de spina bifida et ne peut marcher qu’avec des orthèses et avec un déambulateur, ce qui ne l’empêche nullement d’être un athlète accompli. En plus d’avoir remporté le prix du meilleur jeune joueur croate de para basket-ball en 2023, Jan a également participé à des compétitions de natation et pratique désormais le ski nordique. Pendant son temps libre, il joue au football avec ses amis, marquant les buts avec sa main. Jan et sa mère, Jasmina Bogdanović, nous ont parlé des possibilités sportives qui s’offrent aux enfants handicapés et nous ont expliqué pourquoi il est important de les traiter le moins possible comme des personnes ayant des besoins particuliers.

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Jan Štuka, âgé de 11 ans, originaire de Zagreb (Croatie), est atteint de spina bifida et ne peut marcher qu’avec des orthèses et avec un déambulateur, ce qui ne l’empêche nullement d’être un athlète accompli. En plus d’avoir remporté le prix du meilleur jeune joueur croate de para basket-ball en 2023, Jan a également participé à des compétitions de natation et pratique désormais le ski nordique. Pendant son temps libre, il joue au football avec ses amis, marquant les buts avec sa main. Jan et sa mère, Jasmina Bogdanović, nous ont parlé des possibilités sportives qui s’offrent aux enfants handicapés et nous ont expliqué pourquoi il est important de les traiter le moins possible comme des personnes ayant des besoins particuliers.

JAN:

Quand as-tu commencé à faire du sport et quels sports as-tu pratiqués jusqu’à présent?

J’ai commencé à prendre des cours de natation quand j’avais deux ans. À l’âge de quatre ans, j’ai rejoint le club de para natation Natator, où j’ai appris toutes les techniques et j’ai participé à quelques compétitions. J’ai arrêté quand j’avais 11 ans parce que je m’ennuyais un peu.

À l’âge de huit ans, j’ai commencé le ski paranordique et à jouer au basket en fauteuil roulant. Je pratique toujours ces deux sports, qui sont maintenant mes préférés.

J’ai fait plusieurs fois de l’escalade et c’était très bien, mais je n’ai pas le temps de pratiquer ce sport en plus. Pendant un été, j’ai aussi suivi un cours de Krav Maga. Ça m’a beaucoup plu et j’aimerais en refaire à l’occasion.

Quels prix as-tu remportés et lequel a le plus de valeur à tes yeux?

J’ai remporté plusieurs prix avec le club de basket et mon préféré est le prix du meilleur jeune para athlète de ma catégorie, qui m’a été décerné en 2023 par l’Association de para sports de Zagreb.

À quoi ressemble ta journée quand tu as un entraînement? Combien de fois t’entraînes-tu généralement chaque semaine?

Je vais à l’école le matin. Après l’école, je fais d’abord mes devoirs et je retrouve mes amis, puis dans la soirée je participe à un entraînement. Jusqu’à présent, j’allais une fois par semaine au ski sec, une fois au basket et une ou deux fois à la natation. À partir de cette année scolaire, je n’irai plus nager et j'augmenterai la cadence de mon entraînement de ski à deux ou trois fois par semaine.

En hiver, je participe aussi à des stages de ski à Planica, en Slovénie, et dans quelques stations autrichiennes. J’aime ces stages parce que mes amis y vont également, et donc en plus de l’entraînement, nous avons aussi souvent l’occasion de nous retrouver tous ensemble.

Avec l’équipe de basket, nous partons parfois jouer des matchs dans d’autres villes de Croatie. En automne dernier, nous sommes aussi allés à Rome et nous avons joué contre l’équipe de basket du Lazio.

Y a-t-il des athlètes masculins ou féminins que tu admires? Aimerais-tu participer un jour à une grande compétition sportive internationale?

Mon athlète préféré était Luka Modrić, mais pour le moment, je n’ai pas d’idole. Je ne suis donc personne en particulier.

J’aimerais participer à des compétitions sportives internationales... j’espère à la fois en basket et en ski.

JASMINA:

Quelle attention accorde-t-on au sport pour les enfants handicapés en Croatie?

En tant que parent, il me semble qu’on y accorde en fait une grande attention. Malheureusement, les parents ne sont pas suffisamment informés des possibilités et les clubs attendent désespérément de nouveaux membres; c’est vraiment regrettable. Bien évidemment, la situation est beaucoup plus favorable dans les grandes villes.

Un enfant handicapé dispose-t-il de suffisamment de possibilités et de soutien pour faire du sport, ou cela demande-t-il une très grande participation des parents?

Les enfants ont des possibilités et peuvent être soutenus, à condition que leurs parents et eux-mêmes le souhaitent. Comme je l’ai dit, les parents sont moins informés et certains d’entre eux ne veulent pas d’obligations supplémentaires ou bien craignent que l’enfant ne se blesse en faisant du sport. Il est bien dommage qu’ils adoptent un tel état d’esprit, car, pour les personnes handicapées, la pratique du sport est gratuite et, à mon avis, très stimulante à la fois pour la santé physique et mentale. Sans oublier qu’elle favorise leur intégration sociale. Je ne dirais pas que l’implication des parents est plus importante qu’avec des enfants en bonne santé du même âge. Il existe bien évidemment des exceptions liées à certaines pathologies. Par exemple en ce qui concerne Jan, l’un de nous doit l’accompagner lorsqu’il part en stage de ski ou lorsqu’un match a lieu dans une autre ville, mais quand il aura grandi, ce sera probablement moins nécessaire et nous espérons le faire moins systématiquement. L’objectif est de devenir indépendant pour toutes ces activités. Il participe régulièrement à des entraînements sans notre aide.

Qu’ajouteriez-vous en tant que parent d’un enfant ayant des besoins particuliers?

Il faut les traiter le moins possible comme des personnes ayant des besoins particuliers et les faire participer à des activités quotidiennes qui correspondent à leur âge et à leurs capacités, afin qu’ils puissent se sentir comme les autres. Ils se percevront comme des enfants ordinaires qui font certaines choses «un peu différemment», mais qui les font quand même! Jan fait du vélo, mais qui a trois roues au lieu de deux; il nage et plonge comme ses amis, mais il utilise moins ses jambes ou ne les utilise pas du tout; il joue au foot avec l’équipe, mais il marque des buts avec la main. «Nous pouvons tout faire, il se peut juste que nous fassions certaines choses un peu différemment» — s’ils s’acceptent ainsi, les autres les accepteront également.

Jan Štuka, âgé de 11 ans et originaire de Zagreb, est actuellement en cinquième année d’école primaire. Il a fait partie du club de natation Natator. Il est membre de KKI Zagreb (basket-ball en fauteuils roulants) et du club de ski Monoski de Zagreb pour personnes handicapées, où il suit régulièrement le programme de ski nordique pour personnes handicapées.

Jasmina Bogdanović est diplômée de l’École de design de la faculté d’architecture de Zagreb. Pendant vingt ans, elle a travaillé dans différentes agences de marketing. Elle travaille actuellement à temps partiel et à distance pour un petit studio de graphisme, ce qui lui permet d’accompagner Jan aux stages de ski et pendant ses autres activités sportives. Elle est également passionnée de cyclisme et se déplace partout à vélo.

Accessibilité du sport: ouvrir la voie à un sport inclusif pour les personnes malvoyantes dans toute l’Europe

L’association néerlandaise Oogvereniging, qui représente les personnes souffrant d’une déficience visuelle, a lancé, avec l’aide du réseau de l’Union européenne des aveugles (UEA), l’initiative «Accessibilité du sport», qui vise à proposer des solutions pratiques pour supprimer les obstacles dissuadant les personnes aveugles et malvoyantes d’intégrer des clubs et des associations sportifs dans l’UE. Peter van Bleijswijk, militant en faveur des droits des personnes handicapées et bénévole au sein d’Oogvereniging et de l’UEA, nous dit tout au sujet de ce projet collaboratif novateur, qui ouvre la voie à un sport véritablement inclusif. Vous pouvez également apporter votre aide en répondant à l’enquête sur l’accessibilité des activités sportives et récréatives pour les personnes aveugles et malvoyantes dans votre région d’Europe.

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L’association néerlandaise Oogvereniging, qui représente les personnes souffrant d’une déficience visuelle, a lancé, avec l’aide du réseau de l’Union européenne des aveugles (UEA), l’initiative «Accessibilité du sport», qui vise à proposer des solutions pratiques pour supprimer les obstacles dissuadant les personnes aveugles et malvoyantes d’intégrer des clubs et des associations sportifs dans l’UE. Peter van Bleijswijk, militant en faveur des droits des personnes handicapées et bénévole au sein d’Oogvereniging et de l’UEA, nous dit tout au sujet de ce projet collaboratif novateur, qui ouvre la voie à un sport véritablement inclusif. Vous pouvez également apporter votre aide en répondant à l’enquête sur l’accessibilité des activités sportives et récréatives pour les personnes aveugles et malvoyantes dans votre région d’Europe.

Par Peter van Bleijswijk

L’initiative néerlandaise portant sur l’accessibilité du sport ouvre de nouvelles perspectives en matière de réelle inclusivité du sport en mettant l’accent sur les défis uniques auxquels sont confrontées les personnes aveugles et malvoyantes. Ce projet avant-gardiste vise à contrer et à éliminer les obstacles qui empêchent les personnes malvoyantes de participer pleinement à des activités sportives et physiques dans des clubs et des associations sportifs.

Le projet repose sur une compréhension approfondie des obstacles auxquels ces personnes sont confrontées. Après de vastes recherches et des expériences antérieures, l’initiative «Accessibilité du sport» a recensé dix obstacles majeurs, parmi lesquels la disponibilité d’un encadrement spécialisé ou des programmes d’entraide, l’accessibilité physique des installations sportives et les problèmes de transport. Ces obstacles sont souvent négligés, mais ils contribuent largement à empêcher les personnes malvoyantes de profiter des avantages du sport.

Pour s’attaquer directement à ces défis, l’initiative a introduit le concept de «laboratoires du sport». Ces laboratoires sont mis en place dans des clubs sportifs existants ou en partenariat avec des fournisseurs sportifs, créant ainsi un environnement réel pour tester des solutions potentielles. Pour chaque obstacle recensé, trois solutions différentes sont proposées et testées. Celle qui s’avère la plus efficace est ensuite affinée et éprouvée à plusieurs reprises afin de garantir sa faisabilité dans la pratique et son efficacité.

Les résultats de ces expériences sont compilés dans un «plan numérique pour le sport», un guide complet qui sera mis à la disposition des clubs sportifs, des fournisseurs et des municipalités. Le plan doit servir de ressource pour améliorer l’accessibilité et l’inclusivité dans le sport, en fournissant des solutions pratiques qui peuvent être mises en œuvre dans différents contextes.

L’ambition du projet ne se limite pas aux Pays-Bas. Récemment, l’initiative «Accessibilité du sport» s’est adressée à des partenaires européens, dont l’UEA, afin de recueillir des informations et des bonnes pratiques dans différents pays. Elle a été accueillie avec enthousiasme et nombre d’organisations et de pays ont exprimé leur volonté d’y participer. Cette collaboration européenne entend améliorer l’accessibilité et l’inclusivité du sport à plus grande échelle, en veillant à ce que les personnes malvoyantes sur l’ensemble du continent puissent bénéficier de cet effort.

La force de l’initiative réside dans son approche collaborative. Le projet est soutenu par une coalition de gouvernements locaux, l’association néerlandaise qui représente les personnes souffrant d’une déficience visuelle, le Centre de connaissances pour le sport et l’activité physique, l’Union athlétique et d’autres organisations qui s’attachent à promouvoir l’inclusivité. En réunissant ces différents partenaires, l’initiative mobilise un large éventail d’expertise et de ressources pour créer des solutions durables et efficaces.

Alors que le projet continue de s’accélérer, l’initiative «Accessibilité du sport» appelle à une participation accrue des établissements d’enseignement européens et des organisations en charge de la santé des yeux. L’équipe considère qu’il s’agit d’une étape cruciale vers la promotion d’une culture sportive véritablement inclusive dans toute l’Europe, où chacun pourra participer à des activités sportives et en profiter, quelles que soient ses capacités visuelles.

Plus qu’un simple projet, «Accessibilité du sport» amorce l’évolution vers un avenir où personne ne sera laissé en marge. Grâce aux efforts combinés de partenaires spécialisés dans toute l’Europe, l’initiative vise à avoir une incidence durable sur l’accessibilité du sport, ouvrant la voie à un environnement plus inclusif et plus équitable pour tous.

Si vous souhaitez prendre part à cette transformation ou en apprendre davantage, l’initiative «Accessibilité du sport» vous invite à apporter votre contribution et à faire en sorte que chacun ait la possibilité de découvrir les joies et les bienfaits du sport. Vous pouvez nous aider en répondant, d’ici le 27 septembre, à l’enquête sur l’accessibilité des activités sportives et récréatives pour les personnes aveugles et malvoyantes dans votre ville ou région.

Ancien directeur de l’innovation, de la gestion des installations et des TIC et gestionnaire d’organisations à but lucratif et non lucratif, Peter van Bleijswijk s’est concentré ces dernières années sur la défense des intérêts des clients. Il s’engage activement en faveur de l’inclusion et de l’amélioration de l’accessibilité du sport pour les personnes aveugles et malvoyantes. En outre, il œuvre bénévolement pour l’association néerlandaise qui représente les personnes souffrant d’une déficience visuelle ainsi que pour l’UEA et participe activement aux groupes de travail qui collaborent avec les gouvernements locaux et nationaux. Son travail est profondément ancré dans l’engagement en faveur de l’amélioration de la qualité de vie et de l’égalité des chances pour les groupes vulnérables de la société.

CESE: la promotion du sport en tant que force positive au service de la défense des valeurs de l’UE

Le CESE a toujours été à l’avant-garde de la promotion du sport en tant que force positive permettant le développement de valeurs saines dans toutes les couches de la société.

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Le CESE a toujours été à l’avant-garde de la promotion du sport en tant que force positive permettant le développement de valeurs saines dans toutes les couches de la société.

Dans son avis sur le thème «Sport et valeurs européennes», élaboré par Bernardo Hernández Bataller, le CESE affirme que le sport contribue à la réalisation des objectifs stratégiques de l'Union, met à l'honneur des valeurs pédagogiques et culturelles fondamentales et constitue un vecteur d'intégration, dans la mesure où il s'adresse à tous les citoyens, indépendamment de leur sexe, origine ethnique, religion, âge, nationalité, condition sociale ou orientation sexuelle. Le sport a un rôle central à jouer en tant qu’instrument permettant de combattre l'intolérance, la xénophobie et le racisme.

En 2022, les travaux du CESE dans le domaine du sport se sont concentrés sur son avis intitulé «L’action de l’Union européenne dans la période d’après la COVID-19: améliorer la reprise grâce au sport», rédigé par Pietro Barbieri. Après la longue période de pandémie, qui a eu de graves répercussions sur le monde sportif et les clubs de sport en particulier, le Comité a avancé l’argument selon lequel une approche stratégique est nécessaire afin de renforcer le rôle du sport et de l’activité physique dans la construction d’une société plus résiliente et plus durable, dans le contexte élargi du processus de reprise économique et sociale.

Le CESE a également souligné son engagement ferme en faveur du vélo en tant que mode de transport sain et respectueux du climat dans plusieurs avis, tels que ceux sur «La promotion du trafic cycliste transfrontalier» et «Les transports dans les aires urbaines et métropolitaines».

Le Lexique européen du vélo du CESE (dernière édition publiée en 2023) est un exemple concret du soutien que le Comité apporte au vélo. Il s’agit d’un recueil de termes en rapport avec le vélo dans toutes les langues de l’UE, qui est utile pour toutes celles et tous ceux qui souhaitent voyager en vélo partout en Europe, voire au-delà.

Ces dernières années, le CESE a également organisé et soutenu des manifestations cyclistes. En mai 2024, Bruno Choix, membre du CESE, a organisé une manifestation cycliste en France et en Belgique afin de promouvoir les élections européennes et d’encourager les citoyens à se rendre aux urnes. En 2019, pour le Grand Départ de Bruxelles 2019 (1-7 juillet 2019) du Tour de France, le Comité a fait la promotion du rôle et de la popularité accrue du vélo en tant que mode de transport propre. (mp)

Rédaction

Ewa Haczyk-Plumley (editor-in-chief)
Laura Lui (ll)

Contributeurs à la présente édition

Christian Weger (cw)
Daniela Vincenti (dv)
Ewa Haczyk-Plumley (ehp)
Giorgia Battiato (gb)
Jasmin Kloetzing (jk)
Katerina Serifi (ks)
Katharina Radler (kr)
Laura Lui (ll)
Marco Pezzani (mp)
Margarita Gavanas (mg)
Margarida Reis (mr)
Millie Tsoumani (mt)
Pablo Ribera Paya (prp)
Simran Grewal (sg)
Thomas Kersten (tk)

Coordination

Agata Berdys (ab)
Giorgia Battiato (gb)

 

 

Adresse

European Economic and Social Committee
Jacques Delors Building,
99 Rue Belliard,
B-1040 Brussels, Belgium
Tel. (+32 2) 546.94.76
Email: eescinfo@eesc.europa.eu

EESC info is published nine times a year during EESC plenary sessions. EESC info is available in 24 languages
EESC info is not an official record of the EESC’s proceedings; for this, please refer to the Official Journal of the European Union or to the Committee’s other publications.
Reproduction permitted if EESC info is mentioned as the source and a link  is sent to the editor.
 

September 2024
07/2024

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