Le CESE a adopté une nouvelle résolution sur la participation de la société civile organisée à la mise en œuvre et au suivi des plans nationaux pour la reprise et la résilience. En effet, une récente consultation montre que, contrairement à ce que prévoit le règlement qui institue ces plans, la société civile organisée n’y est pas suffisamment associée.

Le CESE réclame des règles catégoriques afin de remédier effectivement à cette situation et de remettre l’économie sur les rails. Au cours du débat sur l’adoption de cette résolution, Christa Schweng, présidente du CESE, a souligné que la participation de la société civile organisée aux réformes définies dans les plans nationaux pour la reprise et la résilience est indispensable pour améliorer la qualité, la transparence et la mise en œuvre des nouvelles politiques. Gonçalo Lobo Xavier, vice-président du groupe «Semestre européen» du CESE, a exposé certaines des principales conclusions de la consultation menée sur cette question.

«Le contenu final des plans nationaux pour la reprise et la résilience bénéficie en général d’une évaluation positive de la société civile organisée. Toutefois, la dimension sociale y demeure souvent sous-développée», a-t-il fait valoir. Javier Doz Orrit, président du groupe «Semestre européen», a exposé les principales recommandations. Il a également invité les États membres «à se conformer d’urgence aux règles énoncées dans la facilité pour la reprise et la résilience», tout en demandant à la Commission et au Parlement européen de faire respecter les règles. Luca Jahier, vice-président du groupe «Semestre européen», a fait part de certaines bonnes pratiques et constaté que «l’on ne remédiera au manque d’une participation effective de qualité de la société civile organisée à la gouvernance économique de l’Union qu’au prix d’une réforme du Semestre européen».

Valdis Dombrovskis, vice-président exécutif de la Commission européenne, qui a lui aussi pris part au débat, a fait valoir les conséquences de l’invasion de l’Ukraine par la Russie pour la reprise économique mondiale et européenne, ainsi que les mesures nécessaires pour les atténuer et aller de l’avant. (tk)