Après avoir tiré les leçons des lacunes du précédent cadre de l’UE en faveur des Roms qui s’est déployé durant la dernière décennie, la Commission est déterminée à atteindre les grands objectifs du nouveau cadre stratégique, en s’employant à combler d’au moins la moitié d’ici à 2030, l’écart de discrimination et d’exclusion socio-économique qui frappe ces populations. Toutefois, pour obtenir des résultats tangibles, le rôle des États membres est essentiel.
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Partout en Europe, les personnes LGBTIQ subissent des discriminations qui affectent leurs performances scolaires, leurs perspectives d’emploi, leur bien-être, voire l’exercice de leurs droits fondamentaux, tels que la liberté de circulation au sein de l’UE. Afin de remédier à cette situation, le Comité économique et social européen (CESE) a adopté, lors de sa session plénière d’avril, un avis préconisant de réglementer, de façon non discriminatoire, la notion de famille à l’échelle de l’UE.
Alors que la libre circulation des personnes, qui compte parmi les valeurs essentielles de l’Union européenne, avait été mise entre parenthèses depuis plus d’un an, le certificat vert numérique ouvre la perspective de pouvoir se déplacer librement et en pleine sécurité sur le continent européen à l’ère de la COVID-19. Pour autant que les droits fondamentaux et les impératifs de la protection des données soient pleinement respectés, le CESE salue l’instauration de ce certificat, car il offre une norme commune d’excellente qualité pour réduire au maximum la complexité des démarches que les passagers doivent effectuer à l’occasion de leurs voyages et pour faciliter leurs déplacements.
Selon des enquêtes récentes, 66 % des Européens souhaiteraient que l’UE ait davantage son mot à dire sur les questions de santé, et plus de la moitié d’entre eux sont favorables à ce que la santé publique devienne la première priorité de l’Union sur le plan des dépenses. Aussi celle-ci devrait-elle commencer à jouer un rôle plus actif dans la protection de la santé de ses citoyens. Le CESE estime que le récent train de mesures de la Commission sur une Union européenne de la santé constitue un pas dans la bonne direction.
Le Comité économique et social européen (CESE) tire la sonnette d’alarme à l’occasion d’une conférence en ligne de
Salué pour son ambition et son exhaustivité, le nouveau plan européen pour vaincre le cancer
a suscité l’enthousiasme des organisations anticancer et de la société civile. Aujourd’hui, il s’impose d’urgence de le mettre dûment en œuvre, à l’heure où la pandémie obère lourdement le dépistage des cancers et leur traitement. L’enjeu est énorme, car à défaut d’une action résolue, l’Europe pourrait être submergée par un tsunami d’affections cancéreuses: selon les projections, il ne faudra qu’un peu moins de quinze ans pour que la maladie se hisse à la première place parmi les causes de mortalité.
Confrontées à de nombreux obstacles et moins aptes à maintenir la distance sociale et physique, les personnes handicapées risquent davantage de contracter la COVID-19 et de souffrir d’une forme grave de cette maladie. Toutefois, dans l’UE, elles n’ont pas été expressément incluses dans les groupes prioritaires pour la vaccination.
La COVID-19 a révélé de manière flagrante toutes les failles et les fissures des systèmes de santé européens et a montré que l’UE n’est pas prête à faire face aux urgences sanitaires majeures. Mais les premiers éléments constitutifs de la future Union européenne de la santé, récemment proposés par la Commission, semblent prometteurs et pourraient donner à l’UE les armes appropriées pour lutter contre les pandémies à venir
Avec les premières mesures de confinement liées à la pandémie de COVID-19, le nombre de télétravailleurs a explosé, ses effectifs passant de 5 à 40 % de l’ensemble de la main-d’œuvre de l’Union européenne. Un an plus tard, et alors que cette forme de travail semble appelée à durer, il reste difficile de réaliser une évaluation adéquate des répercussions qu’elle produit pour les employeurs, les travailleurs et la société dans son ensemble.
Les États membres devraient procéder à une collecte de donné exactes, et mener des politiques adéquates pour garantir la mise en œuvre effective du plan d’action de l’Union européenne contre le racisme et pour mettre au jour le racisme et la discrimination ethnique, qui se sont aggravés au cours de la pandémie de COVID-19 en Europe.