Le groupe des employeurs du CESE se félicite de l’accord sur le plan de relance de l’UE: les entreprises ont besoin d’investissements pour relancer l’économie européenne

Le groupe des employeurs du CESE se félicite de l’accord sur le plan de relance de l’UE. Dans le cadre de l’instrument «Next Generation EU», 750 milliards d’EUR seront débloqués pour soutenir les économies européennes en difficulté. Ayant plaidé dans plusieurs documents pour qu’un accord intervienne rapidement, le groupe des employeurs considère cet accord opportun et crucial. Il convient désormais de mettre en œuvre ces mesures de manière prompte et ciblée. Autrement, les entreprises ne pourront pas aider l’UE à faire face aux conséquences de la pandémie de coronavirus.

Compte tenu de l’urgence extrême qu’il y a à lutter contre les effets économiques de la crise de la COVID-19, le groupe des employeurs avait demandé, dans une lettre adressée à tous les membres du Conseil européen ainsi que dans deux exposés de position, que soient prises rapidement des mesures ambitieuses. Dans ces documents, le groupe des employeurs exprimait sa conviction selon laquelle les entreprises qui parviennent à se redresser et à réussir sont essentielles à la reprise de l’économie de l’Union. Pour relancer cette économie, nous avons besoin de mesures économiques extraordinaires, inédites, mais également d’une unité européenne qui soit réelle et inconditionnelle.

L’accord trouvé sur le plan de relance correspond à la décision rapide que le groupe des employeurs du CESE réclamait. S’inscrivant dans le cadre financier pluriannuel pour 2021-2027, qui s’élève à 1 074 milliards d’EUR, le plan de relance a été convenu le 21 juillet, après quatre jours et quatre nuits de négociations tendues. L’instrument «Next Generation EU» comprendra 390 milliards d’EUR sous forme de subventions et 360 milliards d’EUR sous forme de prêts, ainsi que plusieurs mesures qui donneront un élan considérable aux entreprises grâce à des investissements dans la numérisation, la transition écologique et la recherche et développement. Avec des subventions d’un montant de 312,5 milliards d’EUR, disponibles dans le cadre de la facilité de l’UE pour la reprise et la résilience, les États membres seront en mesure de faire face aux conséquences économiques de la crise.

L’économie de l’Union ne pourra être relancée qu’au moyen de ces investissements de grande envergure. Toutefois, l’accord aurait dû aller plus loin à certains égards. Par exemple, l’instrument de soutien à la solvabilité proposé, qui visait à recapitaliser les entreprises touchées par la crise, aurait assuré une plus grande sécurité aux entreprises en difficulté. Les différentes taxes proposées, notamment dans les domaines du plastique, du numérique et des émissions de carbone, sont un autre motif de préoccupation. Néanmoins, le groupe des employeurs du CESE accueille favorablement le Fonds européen pour la relance: il s’agit en effet d’un accord historique au vu de son ampleur et de la vitesse des négociations.

Afin de relancer efficacement l’économie et de sauver les entreprises, nous espérons désormais que les négociations concernant le cadre financier pluriannuel aboutiront rapidement, et que la décision relative aux ressources propres sera ratifiée au plus vite par les parlements nationaux. Il faut que les moyens alloués à ce plan de relance parviennent aussi rapidement que possible à nos entreprises et à nos PME, et sans bureaucratie inutile. C’est en effet des entreprises privées, et d’elles seules, que dépend la capacité de notre économie à repartir.

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