Les secteurs des métaux ferreux et non ferreux constituent une partie importante de l’écosystème industriel de l’Union européenne. Les métaux sont largement présents dans une grande variété de produits utilisables sur le court comme le long terme. L’acier fait partie des secteurs stratégiques essentiels de l’Europe et joue un rôle crucial dans la fourniture de produits et de services à un large éventail d’écosystèmes industriels européens. L’industrie européenne de l’acier est à l’origine de 330 000 emplois directs et de quelque 2,27 millions d’emplois indirects. On estime que 12 tonnes d’acier par personne sont actuellement utilisées dans l’Union. Cette industrie est présente partout en Europe, avec plus de 500 sites de production dans 23 États membres.
Commission consultative des mutations industrielles (CCMI) - Related Opinions
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Depuis quelque temps déjà et en particulier depuis le printemps 2021, des pénuries généralisées et soudaines de puces électroniques ralentissent fortement la production industrielle dans l’ensemble de l’Union. Certains secteurs, comme ceux de l’automobile, du matériel électronique, des technologies 5G, des équipements industriels et des dispositifs médicaux, sont durement touchés. Cette baisse se produit malgré une hausse des commandes enregistrées par les fabricants, et entrave considérablement la reprise économique post-COVID.
En 2017, le CESE a organisé une audition et adopté un rapport sur la stratégie LeaderSHIP 2020 concernant le secteur des technologies maritimes en Europe. Cet exercice avait pour objectif d’ouvrir la voie à l’adoption d’une nouvelle stratégie LeaderSHIP après 2020. Malheureusement, cette stratégie n’a pas été adoptée.
Les chefs d'État ou de gouvernement de l'UE, réunis à Versailles le 11 mars, se sont engagés à « renforcer les capacités de défense européennes » face à l'agression militaire russe contre l'Ukraine. Ils ont convenu de : 1) augmenter les dépenses de défense ; 2) intensifier la coopération à travers des projets communs ; 3) combler les lacunes et atteindre les objectifs de capacité ; 4) stimuler l'innovation, y compris par le biais de synergies civiles/militaires ; et 5) renforcer et développer notre industrie de la défense, y compris les PME. En outre, ils ont invité "la Commission, en coordination avec l'Agence européenne de défense, à présenter une analyse des déficits d'investissement dans la défense d'ici la mi-mai et à proposer toute nouvelle initiative nécessaire pour renforcer la base industrielle et technologique de défense européenne".
La réussite de la transition numérique constitue un enjeu crucial pour que l’Union européenne puisse garantir un niveau élevé de compétitivité économique. Relever ce défi s’avère également décisif pour la concurrence mondiale, pour ce que l’on pourrait définir comme étant le maintien de la «souveraineté numérique».
Le 19 juillet, la Commission a adopté une proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil établissant l'acte relatif au renforcement de l'industrie européenne de la défense par la passation de marchés publics (EDIRPA) pour la période 2022-2024.
L’adoption de la loi européenne sur le climat a défini un objectif ambitieux de réduction des émissions à l’horizon 2030 tout en confirmant l’objectif de neutralité climatique d’ici à 2050. D’après les scénarios du GIEC, il faudrait que les émissions anthropiques mondiales nettes soient nulles d’ici à environ 2050 pour maintenir le réchauffement de la planète en dessous de 1,5 degré. Ensuite, la réalisation de cet objectif exige le déploiement de l’élimination du dioxyde de carbone (EDC) qui peut être rendue possible par la bioénergie avec captage et stockage du dioxyde de carbone (BECSC) et par les absorptions dans le secteur de l’agriculture, de la foresterie et des autres affectations des terres. Le GIEC définit l’EDC comme les «activités anthropiques qui permettent d’éliminer le CO2 de l’atmosphère et de le stocker, de manière durable, dans des réservoirs géologiques, terrestres ou océaniques, ou dans des produits».
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