Points clés
Le CESE:
- insiste sur l’importance d’une participation fructueuse des jeunes au marché du travail et souligne que, dès lors, leur entrée sur ce marché doit constituer une expérience positive, tandis que les mesures qui les défavorisent du seul fait de leur âge se révèlent contre-productives;
- préconise que la Commission européenne, les États membres et les partenaires sociaux se penchent sur la question des «salaires minimaux pour les jeunes» en tenant compte du principe d’égalité de traitement et des cadres juridiques et stratégiques applicables;
- invite les États membres à respecter le principe de non-discrimination et, partant, à mettre un terme aux règles différentes pour les jeunes en matière d’allocations de chômage et de prestations d’assistance sociale, celles-ci pouvant influer sur leur situation sur le marché du travail et sur leur capacité à exercer leurs droits à la libre circulation dans l’Union;
- considère que si les stages facilitent l’accès à l’emploi, ils devraient offrir des contenus d’apprentissage de qualité et des conditions de travail adéquates, et ils ne sauraient se substituer à un emploi régulier ni être une condition requise pour un placement professionnel;
- invite les autres institutions et organes de l’UE à s’intéresser davantage à la question des stages qui ne font l’objet d’aucune rémunération ni compensation pour marquer concrètement leur engagement envers les jeunes à l’issue de l’Année européenne de la jeunesse 2022;
- rappelle qu’il incombe à la Commission de vérifier si le cadre de qualité pour les stages est correctement appliqué;
- soutient la généralisation d’une évaluation d’impact de l’UE du point de vue des jeunes, afin que toute nouvelle politique intègre une évaluation de son incidence sur la jeunesse.