New trends in the development of volunteering in the European Union

Le volontariat se déploie lorsque les bénévoles ont la possibilité de consacrer leur énergie, c’est-à-dire leur volonté, leur capacité et leur disponibilité, à des opportunités de volontariat. L’objectif de cette étude est de classifier les énergies bénévoles et les possibilités de volontariat, et de fournir une vue d’ensemble qualitatif des forces, faiblesses, opportunités et menaces auxquelles le volontariat est confronté dans l’UE.

Le taux de volontariat varie selon les pays, ce qui peut s’expliquer par des facteurs institutionnels (tels que les dispositifs en place pour le secteur à but non lucratif, le discours sur le volontariat et la religion), qui ont une incidence sur les énergies bénévoles, et par les infrastructures du volontariat, (tels que les profils des bénévoles, les scénarios de volontariat et des tierces parties), qui ont une incidence sur les possibilités. L’abondance ou le manque de possibilités jouent un rôle plus important que le manque d’énergies. Dans la plupart des pays, les énergies bénévoles ne manquent pas, comme l’a montré à plusieurs reprises le volontariat spontané. 

La principale conclusion de cette étude est le développement, dans l’ensemble de l’Europe, de deux aspects dans le cadre de l’infrastructure du volontariat: la participation de tiers et le volontariat spontané. La participation de tiers englobe le volontariat d’entreprise, les services d’apprentissage (établissements d’enseignement) et les journées de service (par exemple, l’initiative «72 heures sans compromis»). Le volontariat spontané est stimulé par les médias sociaux, qui permettent aux individus de s’organiser eux-mêmes. En particulier dans les pays qui ne disposent pas d’une tradition de volontariat, ces nouveaux profils de bénévoles et scénarios de volontariat sont attrayants pour les jeunes générations. Les responsables politiques devraient veiller à accroître la participation des tiers et à supprimer les obstacles au volontariat spontané.