Les jeunes, promoteurs du changement et de l’intégration des Balkans occidentaux dans l’Union européenne

La conférence à haut niveau de la société civile sur la politique de la jeunesse dans les Balkans occidentaux, organisée par le Comité économique et social européen (CESE), a mis en évidence le rôle essentiel que jouent les jeunes dans l’avenir de cette région, et les a invités à participer activement à l’élaboration des politiques.

La conférence à haut niveau de la société civile sur les Balkans occidentaux organisée par le CESE et consacrée à la politique de la jeunesse, élément essentiel pour l’avenir de la région comme de l’Europe, en étroite coopération avec la Commission européenne et le Conseil de coopération régionale, s’est tenue le 16 septembre à Prague, sous les auspices de la présidence tchèque.

Compte tenu de l’actuelle situation géopolitique en Europe, l’intégration des Balkans occidentaux dans l’Union européenne est devenue une priorité, et les jeunes jouent un rôle essentiel pour soutenir les négociations d’adhésion à l’Union européenne et le processus d’élargissement.

Christa Schweng, présidente du CESE, a souligné: Nous devons envoyer un message clair à nos gouvernements et à toutes les autres parties prenantes, pour leur expliquer que notre objectif est de construire un avenir meilleur au service des Balkans occidentaux, et de porter la voix des jeunes originaires de cette région.

Olivér Várhelyi, commissaire européen chargé du voisinage et de l’élargissement, a déclaré dans son message vidéo: En ces temps troublés, les Balkans occidentaux sont devenus plus que jamais notre priorité géostratégique. L’aide que nous apportons s’articule autour du train de mesures d’investissement de 30 milliards d’euros, qui constitue le meilleur moyen d’accélérer l’intégration dans l’Union européenne et d’offrir un avenir motivant à la jeune génération de cette région, car sans les jeunes, il n’y a pas d’avenir.

Martin Dvořák, vice-ministre des affaires gouvernementales de la République tchèque, a affirmé le soutien de la présidence tchèque de l’Union européenne en faveur d’un processus crédible d’élargissement de l’Union: Il est très positif de voir que la société civile est fortement associée aux efforts que nous déployons pour traiter efficacement la question de la politique de la jeunesse dans les Balkans occidentaux.

C’est dans le même esprit que Jaroslav Miller, vice-ministre de l’éducation, de la jeunesse et des sports de la République tchèque, a déclaré que l’un des principaux objectifs de la présidence tchèque était de créer des espaces participatifs pour les offrir aux jeunes partout dans le monde. Nos jeunes veulent agir en acteurs du changement pour garantir une Europe meilleure, plus durable et plus inclusive, et ils ont l’enthousiasme et l’énergie nécessaires pour y réussir. Notre mission est de leur donner les moyens de le faire et de leur apporter un soutien systématique et durable.

Le baromètre des Balkans du Conseil de coopération régionale (CCR) a montré que 77 % des jeunes de cette région reconnaissent l’importance de la coopération régionale pour la stabilité politique et économique et la sécurité de celle-ci, et que 50 % d’entre eux conviennent que les relations sont meilleures qu’il y a un an. Comme l’a déclaré Tanja Miščević, secrétaire générale adjointe du CCR, Cela signifie que nous faisons ce qu’il faut. La jeunesse est notre capital le plus précieux, ajoutant que la jeunesse est un élément essentiel du présent de cette région, mais les jeunes des Balkans occidentaux veulent voir leur avenir au sein de l’UE.

Jana Soukupová, directrice de cabinet du ministre des sciences, de la recherche et de l’innovation de la République tchèque, fondatrice du projet «Jeunesse, Speak Up!» et représentante nationale du réseau européen de la jeunesse (EDYN), a déclaré: Je vois que les jeunes ont désespérément besoin de laisser leur passé derrière eux pour se concentrer sur leur avenir commun. Connaissant de jeunes dirigeants engagés politiquement en faveur du civisme et de la démocratie dans les différents pays des Balkans occidentaux, je vois comment ils s’efforcent de développer une coopération “sans haine”, malgré les différences qui leur ont été imposées par les générations précédentes.

Cette manifestation s’est poursuivie dans le cadre de discussions sur le parcours des Balkans occidentaux vers l’intégration dans l’Union européenne, suivies de trois séances d’information qui ont porté sur différents aspects des politiques en faveur de la jeunesse dans les Balkans occidentaux, dans le but de développer le capital humain et de lutter contre le chômage des jeunes. Les participants à la conférence ont également élaboré plusieurs scénarios concernant les possibilités qui s’offrent aux jeunes de contribuer à promouvoir la coopération régionale et l’intégration européenne. Les conclusions de la conférence seront envoyées à toutes les parties prenantes concernées, c’est-à-dire les autorités nationales et les institutions européennes.