L'impact des mesures anti-crise et la situation sociale et de l'emploi : Portugal - Etude

This page is also available in

Pour les institutions européennes, la "grande récession" a officiellement débuté en mars 2008, lorsque, pour la première fois, le mot "crise" a été inscrit dans les conclusions du Conseil européen (CE, mars 2008). Durant les quatre années qui se sont écoulées depuis lors, la réponse européenne à cette crise n’a pas été univoque, l’analyse des documents de l'Union européenne ayant permis d’identifier au moins trois phases distinctes. Durant la première phase (de mars 2008 à décembre 2008), dite "phase financière", la préoccupation dominante a été la stabilité du système financier. La deuxième phase (de décembre 2008 à février 2010), dite "phase économique", s’est caractérisée par la tentative de conjurer la récession économique en recourant (temporairement) à des politiques budgétaires expansionnistes. La troisième phase (de février 2010 à aujourd’hui), dite "phase budgétaire", correspond au déplacement du centre des préoccupations de la relance économique vers la stabilité de l’euro et de la zone euro en vue de regagner la "confiance des marchés", au moyen d’un assainissement budgétaire coordonné dans toute l’Union. Lors de chacune de ces phases, la réponse européenne a déterminé de facto les politiques nationales. Dans le cas du Portugal, les différents "paquets" de mesures "anti-crise", annoncés et partiellement mis en Tmuvre par les gouvernements aux diverses phases de la crise, sont des transpositions presque littérales des politiques européennes2 . Le présent rapport a pour objet d’identifier et de caractériser chacun de ces paquets et de vérifier leur incidence économique et sociale entre le début de 2008 et la fin de 2011.

 

 

 

EU Bookshop Button
 

Downloads

L'impact des mesures anti-crise et la situation sociale et de l'emploi : Portugal - Etude