Synthèse
Le CESE craint que, tel qu’il est structuré, le nouvel agenda du consommateur puisse être considéré comme une liste d’initiatives dispersées et difficiles à mettre en œuvre sur le terrain.
Le CESE insiste pour que la réalisation du marché intérieur, qu’il soit physique ou numérique, se fasse sur un pied d’égalité et qu’un niveau élevé de protection des consommateurs soit atteint.
En particulier, le CESE préconise une durabilité accrue des biens, un accès à des produits durables, une économie propre, circulaire et davantage respectueuse du climat, une utilisation efficace des produits, la lutte contre l’obsolescence programmée et le droit à la réparation des biens et produits.
Le CESE estime nécessaire d’adapter les règles de protection des consommateurs au monde numérique. Les nouveaux défis posés par les technologies émergentes telles que l’intelligence artificielle (IA), l’internet des objets (IdO) et la robotique appellent un renforcement de la protection actuelle.
Par ailleurs, le CESE demande que le soutien européen se traduise également par la participation de toutes les organisations de la société civile (en particulier celles de consommateurs), eu égard à leur rôle dans l’élaboration de l’agenda.
Le CESE est d'avis que le rôle de l’éducation et de la formation des consommateurs devrait être renforcé dans le cadre de l’agenda, étant donné qu’elles contribuent à consolider un niveau élevé de protection.
Enfin, le CESE est conscient des difficultés que rencontrent les PME pour contribuer à la réussite de l’agenda. Il attire l’attention sur la nécessité de doter les entreprises, en particulier les PME, de moyens financiers pour répondre aux exigences de l’agenda.
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