Le CESE souligne la nécessité d'une stratégie de l'UE globale, cohésive et coordonnée visant à nouer et développer un véritable contact entre les sociétés civiles de l'UE et de l'Asie centrale.
Il préconise également qu'un mécanisme formel associant le CESE soit créé par l'intermédiaire du SEAE, dans le but de permettre de recenser les interlocuteurs possibles parmi les organisations de la société civile de cette région du monde, et de mettre sur pied une coopération avec ces dernières (afin d'exploiter au maximum toute l'expertise disponible dans les institutions européennes).
Il soutient résolument le processus de l'UE de dialogue sur les droits de l'homme, qui est l'un des premiers résultats positifs de la stratégie de l'Union pour l'Asie centrale, et il demande à y être associé dès que possible et partout où c'est possible.
Il convient d'inscrire et de formaliser l'engagement de la société civile dans la mise en œuvre des possibles accords commerciaux avec chacun des cinq pays d'Asie centrale dans un cadre qui s'inspire des forums de la société civile établis dans le cadre d'accords avec d'autres pays et régions du monde.
Il met en avant le rôle que peut jouer l'UE afin d'encourager les États d'Asie centrale à adopter une approche globale pour traiter les problèmes de l'eau, de la sécurité alimentaire et de l'énergie. Il appelle également l'UE à adopter une approche réaliste en matière de possibles approvisionnements énergétiques en provenance de cette région du monde.
Constatant que la majorité de la population de cette région est âgée de moins de 25 ans, il appelle à intensifier la coopération dans le domaine de l'éducation.