Points clés:
Le CESE estime que le mécanisme rescEU qui est proposé par la Commission est à même:
- d’envoyer aux citoyens européens un puissant message de solidarité européenne, en ce moment où l’UE en a particulièrement besoin,
- de faire progresser la coopération en ce qui concerne les pays en voie d’adhésion à l’UE mais aussi l’émergence de la mentalité correspondante de solidarité qui doit régner entre ses États membres,
- de faire que les pays qui coopèrent ainsi au sein des institutions européennes investiront des domaines sensibles et importants, en leur donnant conscience de la portée concrète qu’une union d’États comme l’UE revêt en dehors des thématiques qui sont habituellement discutées,
- de favoriser la coopération régionale, par des accords bilatéraux, et de contribuer à réduire les tensions dans des zones sensibles sur le plan politique, comme l’ont prouvé maints exemples du passé, où la lutte contre de grandes catastrophes naturelles a été menée en commun.
Le CESE fait observer qu’en plus des éléments présentés par la Commission concernant l’ampleur que les phénomènes et catastrophes naturels ont prise jusqu’en 2017, l’été de l’année en cours démontre qu’il est nécessaire de revoir et compléter le cadre qui régit actuellement le mécanisme de protection civile de l’UE. Les incendies, vagues de chaleur ou inondations, qui ont connu une intensité inédite sur tout le territoire de l’UE, même dans des régions passant jusque là pour être exemptes de ce genre de calamités, et qui sont liés au changement climatique, mais aussi les séismes de forte intensité et à haut degré de récurrence qui, de manière imprévisible, provoquent des destructions et des pertes massives, démontrent qu’il est nécessaire de prendre des initiatives du type de celles que la Commission propose avec rescEU.