Points clés
Le CESE:
- se félicite que la proposition de la Commission porte sur des mesures contraignantes de transparence des rémunérations, mais considère qu’elle devrait être renforcée dans divers domaines, tels que les critères d’évaluation de la valeur du travail, la couverture de certaines des obligations essentielles en matière de transparence, ainsi que le rôle des partenaires sociaux et de la négociation collective dans la mise en œuvre du principe de l’égalité des rémunérations;
- estime que des critères objectifs à utiliser pour déterminer la valeur du travail d’une manière neutre du point de vue du genre devraient être élaborés avec la participation des partenaires sociaux ou par ceux-ci. Ces critères devraient inclure les compétences et caractéristiques, notamment celles centrées sur les personnes, typiques du travail effectué par les femmes;
- est d’avis qu’une exemption complète pour tous les employeurs dont les effectifs sont inférieurs à 250 travailleurs n’est pas justifiée, mais qu’il pourrait être approprié de prévoir des règles spéciales pour les PME;
- estime que des mesures devraient être prises pour promouvoir la négociation collective sur l’égalité salariale, ainsi que d’autres mesures visant à combler l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes, sans préjudice de l’autonomie des partenaires sociaux;
- souligne que les mesures contenues dans la proposition ne constituent qu’une partie de celles qui seraient nécessaires pour résoudre les problèmes structurels qui sous-tendent l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes. Une approche globale sera nécessaire pour garantir l’égalité des rémunérations dans la pratique.