Comptes de formation individuels et microcertification

Download — Avis du CESE: Comptes de formation individuels et microcertification

Points clés

 

Le CESE:

  • estime que face à la rapidité qui caractérise l’apparition d’inventions et la diffusion de nouvelles technologies, il s’impose de développer un perfectionnement et une reconversion professionnels efficaces. Le Comité invite une nouvelle fois la Commission européenne et les États membres à renforcer les politiques en matière d’éducation et de formation des adultes afin d’atteindre et de dépasser l’objectif de 60 % de participation annuelle à cette formation;
  • demande que les propositions garantissent à tous les adultes, en particulier les plus vulnérables, le droit d’accéder à une formation professionnelle effective, inclusive et de qualité;
  • considère que les microcertifications devraient être considérées comme un processus distinct des comptes de formation individuels et un élément de la panoplie des outils supplémentaires destinés à l’apprentissage continu et insiste sur l’importance que les normes de qualité revêtent sur le marché de la formation, en particulier dans le cas desdites microcertifications;
  • fait valoir qu’il importe de garantir un dialogue social efficace et une consultation en bonne et due forme, notamment de la société civile organisée, pour déterminer si les initiatives concernant les comptes individuels et les microcertifications peuvent apporter une valeur ajoutée sur le plan de l’amélioration des systèmes de formation nationaux et sectoriels, et, dans l’affirmative, pour définir comment elles sont susceptibles de le faire;
  • rappelle que les comptes de formation individuels et les systèmes de financement similaires doivent favoriser l’accès à des formations reconnues et validées et permettre aux travailleurs d’inscrire leur démarche dans des procédures de validation de leurs compétences et de leur expérience professionnelle;
  • se félicite également que les États membres soient encouragés à lier les microcertifications à leurs politiques de l’emploi, y compris les politiques actives du marché du travail, pour contribuer à réduire l’inadéquation des compétences aux niveaux sectoriels et régionaux, tout en respectant l’accès à des qualifications complètes;
  • a la conviction que les mesures proposées ne devraient pas remplacer les offres de formation existantes mises en place par des employeurs ou des services de l’emploi publics et privés, ni les aides publiques apportées aux établissements d’enseignement et de formation ou les autres types de soutien;
  • défend l’idée que lors de l’adoption et de la mise en œuvre des propositions relatives aux comptes de formation individuels et aux microcertifications, il convient de s’assurer de leur compatibilité avec les systèmes d’éducation et de formation continues existants des États membres, avec le rôle de la négociation collective et avec la réglementation en matière de conditions de travail et les droits à congés des travailleurs;
  • invite la Commission à soutenir l’échange de bonnes pratiques et l’apprentissage mutuel entre États membres, avec la participation des partenaires sociaux.