Anticiper les mutations structurelles et sectorielles, et repenser les cultures industrielles – vers de nouvelles frontières de la reprise et de la résilience dans les différentes parties de l’Europe (avis d’initiative – groupe II)

EESC opinion: Anticiper les mutations structurelles et sectorielles, et repenser les cultures industrielles – vers de nouvelles frontières de la reprise et de la résilience dans les différentes parties de l’Europe (avis d’initiative – groupe II)

En s'appuyant sur la capacité d'analyse de la CCMI sur le changement industriel et l'impact sur le paradigme industriel, l'avis se concentrera sur l'analyse de la transformation industrielle de manière à en faire une transition juste qui peut bénéficier tous les citoyens européens.

L'impact de la transition et de la crise sur les secteurs industriels n'est pas homogène. Certains secteurs ont été plus durement touchés que d'autres et, si le COVID-19 a eu un impact dramatique sur certains (aérospatiale, automobile, aviation, transport, tourisme, arts et divertissement, etc.), pour d'autres, il a offert de nouvelles opportunités et visibilité (par exemple, produits pharmaceutiques). Pour beaucoup, il accélère les changements structurels existants pour relever les défis de la numérisation, de l'automatisation, de la décarbonation, etc. Cette transition n'est pas la même dans toutes les régions d'Europe. De plus, la transition a un impact important sur les régions dépendantes du charbon et les moins développées. Tout cela conduit à un nombre croissant de régions «laissées en arrière» et «désindustrialisées» dans l'UE. Il existe d'énormes différences entre l'est et le sud, le nord et l'ouest.

L'avis se concentrera à cet égard sur certains secteurs et régions spécifiques afin de comparer les évolutions, les besoins et les opportunités. Il examinera en outre de près l'implication de la société civile, et plus particulièrement le dialogue social et la participation des travailleurs en tant qu'ingrédients principaux pour assurer une transition juste, garantissant qu'aucune région ni aucun travailleur ne soit laissé pour compte alors que l'UE se lance dans le pacte vert européen et la décarbonisation rapide vers une économie climatiquement neutre à l'horizon 2050.