Plan d’action pour la mise en œuvre du socle européen des droits sociaux

EESC opinion: Plan d’action pour la mise en œuvre du socle européen des droits sociaux

Points clés

Le CESE:

  • accueille favorablement le plan d’action sur le socle européen des droits sociaux et sa mise en œuvre à l’échelon de l’UE et au niveau national, dans le respect des compétences respectives. Il le juge très opportun, d’autant plus que la pandémie de COVID-19 a perturbé tous les aspects de la vie humaine, aggravant les problèmes sociaux préexistants et exerçant une pression considérable tant sur les institutions publiques que sur les communautés, les organisations et les entreprises;
  • accueille favorablement le consensus politique qui s’est dégagé autour du plan avec l’engagement social de Porto pris lors du sommet social de Porto;
  • reconnaît la diversité et la base commune des modèles sociaux dans l’UE;
  • estime qu’il est de la plus haute importance de garantir des normes sociales minimales à toutes les personnes vivant dans l’UE pour construire une société juste et inclusive;
  • affirme que la compétitivité et l’augmentation de la productivité fondée sur les compétences et les connaissances constituent une recette efficace si l’on veut maintenir le niveau de bien-être des sociétés européennes;
  • est d’avis que des objectifs et des cibles spécifiques devraient être définis pour l’ensemble des 20 principes du socle;
  • propose, pour accroître l’efficacité de l’examen à mi-parcours prévu, que les États membres puissent définir, dans le cadre d’un dialogue constructif avec les partenaires sociaux, des objectifs et des cibles intermédiaires pour ce plan à l’horizon 2025, de manière à pouvoir évaluer les progrès réalisés au cours de la première moitié de son cycle de mise en œuvre;
  • suggère d’utiliser le cadre du Semestre européen au titre de mécanisme européen de coordination pour l’application du plan;
  • estime que le Semestre européen constitue le cadre approprié pour le suivi du plan;
  • est d’avis que des efforts accrus peuvent être consentis au niveau de l’UE et des États membres dans le domaine de la lutte contre la pauvreté, conformément au premier objectif de développement durable dans le cadre du programme des Nations unies à l’horizon 2030;
  • propose que le plan comprenne des mesures visant à s’attaquer à l’inégalité des revenus, compte tenu de la priorité bien définie accordée à la cohésion sociale en tant que composante essentielle du modèle social européen;
  • estime que le plan devrait promouvoir non seulement la création de nouveaux emplois, un objectif justifié, mais aussi la qualité de l’emploi et notamment la lutte contre le travail précaire;
  • se félicite de l’intention de réduire les disparités entre les hommes et les femmes en matière d’emploi et de salaire au cours des dix prochaines années et d’accroître l’offre d’éducation et d’accueil de la petite enfance, bien que, concernant ce dernier point, cette augmentation n’ait pas encore été quantifiée.