Des partenaires transatlantiques déterminés à passer à l’action

À quelques jours du sommet de haut niveau UE-États-Unis, le comité de suivi des relations transatlantiques du CESE s’est réuni et a souligné l’importance du dialogue transatlantique entre sociétés civiles.‑ Parmi les nombreux thèmes de coopération, les participants ont plus particulièrement mis l’accent sur les questions liées au changement climatique et aux échanges commerciaux.

Des signaux encourageants sur tous les plans sont émis des deux côtés de l’Atlantique pour renouveler et renforcer notre partenariat, a déclaré Christian Moos, président du comité de suivi des relations transatlantiques du Comité économique et social européen (CESE).

Dimitris Dimitriadis, le président de la section REX du CESE, s’est félicité des nombreuses évolutions prometteuses observées depuis l’entrée en fonction de l’administration Biden, et a rassuré les participants sur le fait que le CESE accordait la plus haute priorité à ses dossiers transatlantiques.

Le comité de suivi, qui s’est réuni le 7 juin, a accueilli plusieurs invités de premier plan, qui ont exprimé leur enthousiasme à l’égard d’une nouvelle amitié transatlantique et souligné l’importance que revêt la société civile pour jeter des ponts plus solides par-dessus l’Atlantique.

Des objectifs climatiques ambitieux au niveau mondial

 

Après le sommet des dirigeants sur le climat et dans la perspective de la COP 26 de novembre, un signal fort a été délivré en faveur d’un objectif commun visant à garantir une planète durable pour les générations futures. David Livingston, conseiller principal auprès de John Kerry, l’envoyé spécial du président pour le climat, a salué le rôle moteur joué par l’UE au cours des années Trump: L’UE a continué à mettre en œuvre son agenda ambitieux, mais elle a aussi assumé une part considérable de l’effort mondial.

Selon M. Livingston, l’administration actuelle est fermement déterminée à atteindre les objectifs fixés par l’accord de Paris et à aller au-delà. Il n’est pas acceptable pour les pays qui sont des acteurs clés et les grandes économies que 2021 s’achève sans une mise à jour substantielle de leurs contributions déterminées au niveau national (CDN), lesquelles sont au cœur de l’accord de Paris, a-t-il ajouté.

L’enthousiasme et l’adhésion observés dans tous les secteurs de la vie quotidienne ont permis aux États-Unis de maintenir leur engagement, en dépit du désintérêt affiché par la précédente administration. Les objectifs ont été portés par la société civile américaine, qui a participé activement à leur mise en œuvre, ainsi que par l’UE et d’autres pays, a déclaré Elina Bardram, cheffe de l’unité «Relations internationales» de la direction générale de l’action pour le climat de la Commission européenne (DG CLIMA).

Jeanne-Marie Huddleston, directrice générale de la direction des affaires bilatérales et du commerce du ministère de l’environnement et du changement climatique du Canada, a rappelé les succès engrangés par la coopération en matière de changement climatique entre le Canada et l’UE, tant dans le cadre de l’accord de partenariat stratégique UE-Canada qu’au titre de l’accord économique et commercial global.

Mme Huddleston s’est félicitée que les États-Unis, notre voisin le plus proche, se mobilisent à nouveau pour lutter contre la crise climatique.

Une politique commerciale positive

Matthias Jørgensen, de la DG TRADE de la Commission européenne, a présenté l’état des lieux, les défis et les perspectives de la nouvelle politique commerciale transatlantique. Emilie Bel, de l’Atlantic Council, a confirmé que les indicateurs étaient au beau fixe; elle a souligné que les Européens étaient prêts à mettre en place un programme commercial positif – mais sur une base équilibrée – et a examiné les possibilités concernant le futur programme commercial transatlantique.

Marjorie Chorlins, de la Chambre de commerce des États-Unis, a affirmé qu’en dépit des turbulences politiques transatlantiques et de la récession provoquée par la COVID-19, les États-Unis et l’Europe restaient l’un pour l’autre le principal partenaire commercial. Il ressort du rapport 2021 sur l’économie transatlantique qui été publié récemment que les deux partenaires représentent une fraction importante de la consommation et du PIB mondiaux.

Lori Wallach, directrice de Global Trade Watch, une organisation affiliée au groupe Public Citizen, a axé son intervention sur les droits civils et les droits des consommateurs et a donné un aperçu très clair de la situation des dernières années ainsi qu’une vision optimiste des possibilités de coopération transatlantique futures.

Selon Tanja Buzek, présidente du comité de suivi «Commerce international» du CESE, il convient d’avoir une vision beaucoup plus large du partenariat en faveur d’un commerce durable et d’une transition juste, car nous partageons les mêmes valeurs. Elle a souligné l’importance que revêt la participation de la société civile pour une politique commerciale transparente et a également évoqué la nécessité de nouer des coalitions fortes pour réformer et renforcer le rôle de l’OMC.

* Le CESE élabore actuellement un avis d’initiative intitulé «Un partenariat transatlantique solide fondé sur les valeurs communes de la démocratie et de l’état de droit – un élément essentiel pour relever les défis mondiaux et préserver l’ordre international».

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