Le dialogue social représente un outil important pour garantir la santé et la sécurité au travail. Il faudra néanmoins le renforcer dans toute l’Europe pour faire face aux changements que connaît le monde du travail en raison de la crise sanitaire et de la transition numérique et écologique. Ce dialogue devrait être assorti de règles plus strictes concernant les troubles musculo-squelettiques et les risques psychosociaux à l’origine de graves maladies professionnelles, telles que cardiopathies, accidents vasculaires cérébraux, cancers et dépressions.
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La pandémie a encore renforcé l’urgence de relever les nouveaux défis qui se posent en matière de santé et de sécurité au travail. Un dialogue social renforcé est indispensable pour garantir l’amélioration des normes relatives au télétravail et, plus généralement, à l’environnement numérique.
Les taux de surmortalité enregistrés au cours de cette crise pandémique ont révélé des problèmes structurels et systémiques dans le modèle de soins en maison de repos. En outre, l’allongement de l’espérance de vie et l’augmentation consécutive du nombre de personnes âgées dans les années à venir font ressortir la nécessité de réformer le modèle de prise en charge.
On 30 June, the Diversity Europe Group held a webinar under the banner of the Conference on the Future of Europe on the impact of the COVID-19 crisis on the mental health and employability of young people.
Selon des enquêtes récentes, 66 % des Européens souhaiteraient que l’UE ait davantage son mot à dire sur les questions de santé, et plus de la moitié d’entre eux sont favorables à ce que la santé publique devienne la première priorité de l’Union sur le plan des dépenses. Aussi celle-ci devrait-elle commencer à jouer un rôle plus actif dans la protection de la santé de ses citoyens. Le CESE estime que le récent train de mesures de la Commission sur une Union européenne de la santé constitue un pas dans la bonne direction.
Salué pour son ambition et son exhaustivité, le nouveau plan européen pour vaincre le cancer
a suscité l’enthousiasme des organisations anticancer et de la société civile. Aujourd’hui, il s’impose d’urgence de le mettre dûment en œuvre, à l’heure où la pandémie obère lourdement le dépistage des cancers et leur traitement. L’enjeu est énorme, car à défaut d’une action résolue, l’Europe pourrait être submergée par un tsunami d’affections cancéreuses: selon les projections, il ne faudra qu’un peu moins de quinze ans pour que la maladie se hisse à la première place parmi les causes de mortalité.
Confrontées à de nombreux obstacles et moins aptes à maintenir la distance sociale et physique, les personnes handicapées risquent davantage de contracter la COVID-19 et de souffrir d’une forme grave de cette maladie. Toutefois, dans l’UE, elles n’ont pas été expressément incluses dans les groupes prioritaires pour la vaccination.
La COVID-19 a révélé de manière flagrante toutes les failles et les fissures des systèmes de santé européens et a montré que l’UE n’est pas prête à faire face aux urgences sanitaires majeures. Mais les premiers éléments constitutifs de la future Union européenne de la santé, récemment proposés par la Commission, semblent prometteurs et pourraient donner à l’UE les armes appropriées pour lutter contre les pandémies à venir
Le Comité économique et social européen appuie l’initiative d’investissement en réaction au coronavirus mise en place par la Commission européenne et destinée à promouvoir les investissements dans les systèmes de
Le 25 mars 2020, le Comité économique et social européen a adopté une position généralement favorable à la proposition de la Commission européenne visant à modifier le règlement du Conseil relatif au Fonds de solidarité de l’Union