Une nouvelle étude commandée par le Comité économique et social européen a révélé que les services transfrontières contribuaient à générer de l’emploi et favorisaient la croissance économique. Ils s’avèrent bénéfiques dans tous les pays de l’Union européenne et pour divers types d’emplois, à forte intensité de main-d’œuvre ou de connaissances. L’étude prouve qu’il serait profitable à l’économie de l’Union d’éviter toute réglementation trop stricte sur le marché intérieur des services transfrontières.
Croissance
Selon une récente étude commandée par le Comité économique et social européen, l’économie européenne perd plus de 2 % de productivité par an en raison de l’inadéquation des compétences. Il en résulte une perte de 80 centimes d’euro par heure de travail. En l’absence de réformes, la situation va encore s’aggraver dans le futur, du fait des tendances démographiques et des évolutions technologiques en cours.
Le Comité économique et social européen (CESE) a tiré parti d’un avis d’initiative pour appeler à la mobilisation de moyens financiers suffisants pour mettre en œuvre le socle européen des droits sociaux. Adopté lors de sa session plénière du 19 avril 2018, cet avis préconise des améliorations dans les États membres et un engagement résolu sur le plan du budget, des investissements et des dépenses courantes, afin que le socle des droits sociaux devienne une réalité.
Le CESE présente des mesures visant à éviter la rigueur des politiques d’austérité à l’avenir et à atténuer les effets néfastes qu’a produits la gestion des crises précédentes.
Il est crucial de stimuler la croissance économique; seule une économie forte permettra à l’Europe de mieux relever les défis politiques et sociaux auxquels elle est confrontée. Tel est l’un des principaux messages des avis adoptés hier par le CESE à Bruxelles. Le CESE demande que davantage d’investissements — publics comme privés — soient réalisés directement dans les pays qui en ont le plus besoin.
Il n’existe pas d’autre solution viable que celle d’une zone euro plus politique, davantage axée sur les grandes priorités qui importent à ses citoyens que sur des objectifs chiffrés et des questions techniques spécifiques.
La semaine dernière, le Conseil des ministres a décidé de procéder à une extension du Fonds européen pour les investissements stratégiques (EFSI 2.0), en mobilisant 500 milliards d’EUR d’investissements supplémentaires d’ici à 2020.
Lors de sa session plénière du 17 mars 2016, le Comité économique et social européen a adressé un message clair à la Commission européenne, l’invitant à élaborer sans délai des pistes de solution pour aller plus loin dans l'achèvement de l’Union économique et monétaire européenne.