Le CESE se réjouit de la possibilité qui lui est offerte de formuler un avis le troisième rapport sur l’état de l’union de l’énergie élaboré par la Commission européenne, comme il l’a fait pour les premier et second rapports. Comme indiqué dans des avis précédents, il soutient vigoureusement l’idée d’une union européenne de l’énergie. Il souhaite insister sur le fait qu’une telle union non seulement est pertinente pour certaines politiques sectorielles comme celles de l’énergie, des transports et de la lutte contre le changement climatique, mais offre aussi la possibilité de rendre l’Europe plus démocratique, plus solidaire, plus compétitive et plus juste.
Pour réaliser cette vision, le CESE estime qu’il importe de définir des objectifs plus ambitieux, surtout compte tenu de l’accord de Paris, afin d’y ajouter une perspective à long terme pour l’union de l’énergie jusqu’en 2050, pour faire en sorte que la société civile soit effectivement associée à l’élaboration de plans de transition énergétique à différents niveaux et pour évaluer et traiter non seulement les problèmes techniques, mais aussi les obstacles liés au marché ou de nature institutionnelle qui empêchent le grand public, les consommateurs, les collectivités et les PME de participer à la transition vers une énergie propre et d’en bénéficier pleinement.
Une série d’innovations institutionnelles sont donc proposées par le Comité, qui vont d’un «pacte social pour une transition énergétique portée par les citoyens» et d’un «service européen d’information sur l’énergie» jusqu’à un «fonds européen d’ajustement à la transition énergétique» et un «programme Erasmus Pro vert».