Train de mesures en faveur de l’enseignement supérieur

EESC opinion: Train de mesures en faveur de l’enseignement supérieur

Points clés

 

Le CESE:

  • attire l’attention sur l’importance du rôle que jouent les établissements d’enseignement supérieur (EES) dans l’amélioration de l’acquisition de compétences vertes, de la responsabilité environnementale et du développement durable, et se félicite à cet égard de l’intention affichée par la Commission d’aider les États membres et les EES à élaborer des approches nationales et institutionnelles en matière de durabilité et d’éducation au climat et à l’environnement;
  • invite les États membres et les établissements d’enseignement supérieur à améliorer la qualité, l’équité, l’égalité et l’inclusion sociale de l’enseignement supérieur et de la recherche lors de la mise en place de stratégies de numérisation; appelle en outre la Commission à dialoguer avec les étudiants et la communauté universitaire lors de l’élaboration de programmes d’éducation et de formation sur les compétences numériques dans le cadre du programme pour une Europe numérique;
  • se félicite que l’initiative encourage les États membres et les établissements d’enseignement supérieur à renforcer la coopération transnationale afin d’améliorer les aptitudes et les compétences des étudiants en vue de la double transition du marché du travail et de l’économie, et de défendre les valeurs, l’identité et la démocratie de l’Union européenne;
  • demande une participation plus efficace des apprenants, des universitaires et des chercheurs à la gouvernance de la politique de l’enseignement supérieur et des structures de coopération institutionnelle et transnationale, de manière à garantir un enseignement supérieur et une recherche de qualité et inclusifs, une réelle mobilité des étudiants, du personnel et des chercheurs, ainsi qu’une diversité totale;
  • souligne l’importance de partenariats efficaces entre les établissements d’enseignement supérieur et les entreprises, afin de répondre aux besoins en compétences des étudiants, de la société et du marché du travail, ainsi que de garantir l’accès des étudiants à des apprentissages et à des stages de qualité et rémunérés dans les entreprises et les institutions;
  • rappelle que la Commission et chaque État membre doivent protéger la liberté académique et l’autonomie institutionnelle en tant que valeurs fondamentales; se félicite de la mise en place de principes directeurs protégeant les valeurs académiques fondamentales, sur la base du communiqué de Rome, avec la participation des partenaires sociaux et des parties prenantes concernés;
  • attire l’attention sur la valeur essentielle de la diversité des établissements d’enseignement supérieur, qui peuvent répondre à différents types de besoins culturels, éducatifs, sociétaux et économiques; regrette que, bien que leurs besoins se soient accrus pendant la pandémie, les EES soient sous-financés et invite les États membres à augmenter les financements publics qui leur sont destinés;
  • accueille favorablement la création d’un observatoire européen du secteur de l’enseignement supérieur afin de réunir les meilleurs outils et capacités actuels de l’Union en matière de données, et la poursuite du développement de l’initiative relative à la carte d’étudiant européenne; plaide en faveur d’une reconnaissance transparente et équitable des qualifications des pays tiers, y compris celles détenues par les réfugiés, par l’intermédiaire du réseau de centres de reconnaissance académique;
  • demande d’associer les partenaires sociaux opérant dans le domaine de l’éducation et les organisations de la société civile à l’élaboration de critères européens pour l’attribution d’un label européen et de garantir le dialogue social avec les syndicats universitaires dans le cadre du développement d’un cadre européen pour des carrières attrayantes et durables dans l’enseignement supérieur.