Les principaux défis rencontrés par les îles et les zones montagneuses et faiblement peuplées de l’UE

EESC opinion: Les principaux défis rencontrés par les îles et les zones montagneuses et faiblement peuplées de l’UE

Points clés

Le CESE:

  • est convaincu qu’il existe une base juridique solide en vertu de laquelle l’UE est tenue de prendre des mesures pour soutenir, dans le cadre de sa politique de cohésion, ses îles, ses régions montagneuses et ses zones à faible densité de population;
  • demande aux institutions, organes et États membres de l’UE d’intégrer, dans les documents relatifs à la politique de cohésion de l’Union, des priorités et des actions communes fondées sur des échanges coordonnés d’expérience et de savoir-faire, couvrant tous les types de régions mentionnés à l’article 174 du TFUE;
  • insiste sur la nécessité d’appliquer scrupuleusement et dans leur intégralité les dispositions susmentionnées afin de répondre aux contraintes structurelles et géographiques et aux besoins spécifiques qui entravent le développement de ces régions;
  • estime utile de mettre au point des possibilités, solutions et actions politiques sur mesure et territorialisées pour les zones insulaires, montagneuses et à faible densité de population de l’UE, ainsi que d’y affecter les fonds nécessaires;
  • considère qu’il est de la plus haute importance d’engager tous les acteurs, tant au niveau européen que national, à déployer des efforts pour aider les îles, les régions montagneuses et les zones à faible densité de population de l’UE à surmonter les difficultés auxquelles elles sont confrontées; cet engagement peut prendre la forme d’un pacte, sur le même modèle que le pacte urbain ou le pacte rural;
  • estime que l’axe principal de la stratégie de l’UE pour chacun des trois types de régions consiste à prendre acte de leur «discontinuité» avec le continent et les centres de développement économique de leurs pays respectifs;
  • propose d’adopter une méthode coordonnée et interactive d’élaboration et de mise en œuvre des stratégies pertinentes, associant les parties prenantes de plusieurs secteurs d’action et différents niveaux de gouvernance;
  • attire l’attention sur le manque de données statistiques et d’analyses d’impact suffisantes des politiques sectorielles de l’UE dans les trois types de régions concernés (îles, régions montagneuses et zones à faible densité de population);
  • recommande que, pour chaque catégorie de régions, trois séries préliminaires de questions soient incluses dans les stratégies pertinentes, à savoir les questions économiques, sociales et environnementales qui ont de fortes incidences territoriales sur chaque type de région concerné;
  • recommande de se concentrer sur l’objectif consistant à assurer la compétitivité et l’attractivité des territoires concernés, en tenant compte des éventuels surcoûts de fonctionnement découlant des handicaps de ces régions;
  • considère que pour répondre aux problèmes sociaux, il convient de renforcer la bonne gouvernance et de promouvoir la cohésion sociale et le bien-être au sein des communautés de ces régions, en s’attaquant à des contraintes telles que les défis démographiques et les besoins connexes en matière d’infrastructures, de services et de logement;
  • estime que le renforcement durable des capacités est une question transversale commune aux trois types de régions concernés, et ce dans tous les ensembles de problèmes susmentionnés;
  • est fermement convaincu et soutient que l’ensemble de cet exercice devrait inclure un dialogue direct et franc, associant, le cas échéant, toutes les parties prenantes concernées (États membres, collectivités locales et régionales, partenaires sociaux et habitants).