Le télétravail peut favoriser l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée et devrait être un moyen de promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes. À cette fin, la charge des soins non rémunérés et du travail domestique effectués par les femmes doit être entièrement partagée avec les hommes. Ensuite, les règles applicables au lieu de travail doivent être appliquées au domicile, y compris en matière de santé et de sécurité et de protection contre le harcèlement et la violence. Étant donné qu’il n’existe pas de cadre européen consolidé en matière de télétravail, il est nécessaire d’évaluer l’efficacité des règles existantes. Les partenaires sociaux devraient revoir l’accord-cadre de 2002 sur le télétravail et lui donner un nouvel élan.
Lutte contre la violence à l’égard des femmes - Related Opinions
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Dans cet avis, le CESE soulève les points suivants:
1. L'UE et les États membres devraient veiller à ce que la perspective de genre soit pleinement intégrée dans les mesures de récupération de COVID-19.
L’égalité de genre n’est pas seulement une question de droits; c'est une nécessité sociale et économique pour l'UE, ses États membres et ses entreprises, dans la mesure où elle a un impact considérable sur la croissance durable et le PIB, tout en permettant d'exploiter le potentiel de 51% de la population de l'UE. L’UE doit faire de l’égalité entre les hommes et les femmes un objectif autonome assorti d’une stratégie contraignante, axée sur les mesures suivantes: lutter contre l'inégalité économique qui affecte les femmes, ainsi que la répression actuelle de leurs droits; ratifier et mettre en œuvre la Convention d'Istanbul sur toutes les formes de violence à l'égard des femmes (y compris le harcèlement); s'attaquer une fois pour toutes aux stéréotypes liés au genre, notamment par le biais des médias; et soutenir les organisations de la société civile qui œuvrent pour une plus grande égalité de genre.
Un grand nombre de femmes et de filles roms continuent d’être confrontées à de multiples discriminations dans divers domaines qui touchent, entre autres, à la santé, à l’emploi et à l’éducation. Elles n’ont également que des possibilités limitées d’influer sur les politiques qui les concernent le plus. Aussi, le CESE fait valoir combien il importe de s’assurer de leur participation aux programmes qui leur sont destinés et de prévoir qu’elles y soient représentées de manière majoritaire dans les phases de planification et de mise en œuvre. Le CESE demande qu’il soit mis fin à l’enseignement ségrégué et réclame la suppression des pratiques de santé violant les normes déontologiques.
En Europe, les femmes handicapées représentent 16 % de l’ensemble de la population féminine; l’Europe compterait, dès lors, approximativement 40 millions de femmes et de filles handicapées.
Les femmes handicapées occupent toujours une place nettement défavorable au sein de la société et subissent une discrimination intersectionnelle dans tous les domaines de la vie, qui prend notamment la forme de désavantages socio-économiques, d’un isolement social, de violences à leur encontre, de stérilisations et d’avortements forcés, d’un accès insuffisant aux services communautaires, de logements de mauvaise qualité, de placements dans des instituts, de soins de santé inappropriés et d’une privation de la possibilité de contribuer et de participer activement à la société.
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