Avis du CESE: Lignes directrices pour les politiques de l’emploi des États membres

Avis du CESE: Lignes directrices pour les politiques de l’emploi des États membres

Points clés:

Conformément à l'article 128, paragraphe 2 du traité CE, pour être maintenues en 2007, les lignes directrices pour l'emploi qui sont actuellement en vigueur doivent être confirmées par une décision du Conseil, à la suite des consultations avec le Parlement européen, le Comité des régions et le CESE.

Le CESE:

  • soutient la proposition de maintenir les lignes directrices pour l’emploi 2005-2007 en 2007, tout en gardant à l’esprit les sujets de préoccupations et les recommandations qui ont été soulignés,
  • recommande fortement que le calendrier et le processus adoptés soient communiqués largement et en temps utile à toutes les parties prenantes, afin de tirer le maximum de bénéfice de ce processus, de s’appuyer sur les bonnes volontés et de garantir la participation la plus large des parties prenantes, en leur laissant le temps nécessaire pour répondre, au niveau européen comme au niveau national, au stade de l'élaboration,
  • recommande d'insister davantage sur l'intégration des personnes à besoins spécifiques dans les nouvelles lignes directrices pour l'emploi, au moyen d'objectifs spécifiques et d'une meilleure reconnaissance de ce qu'exige la politique sociale. Il souligne qu'il est essentiel d'impliquer les partenaires sociaux et la société civile au stade le plus précoce possible de l’élaboration des lignes directrices par la Commission, et il lui importe également d’être consulté au sujet du document final,
  • invite à fixer des objectifs beaucoup plus ambitieux et mesurables, qui pourront être évalués dans les nouvelles lignes directrices à l’échelle de l’Union et des États membres, et à conférer une plus grande compétence d'exécution à la Commission,
  • recommande de mettre à disposition dans tous les États membres les systèmes de TIC nécessaires pour garantir une amélioration du recueil des données et pour faciliter le contrôle et l’évaluation, à la fois par l’État membre et la Commission,
  • réitère sa recommandation visant à ce que les programmes nationaux de réforme comportent des éléments plus concrets concernant des objectifs définis, des calendriers, des coûts et des prévisions budgétaires.