Points clés:
• Le CESE soutient la proposition de la Commission européenne de concentrer les moyens sur les régions les moins développées économiquement, ce qui bénéficiera surtout aux nouveaux États membres; vu que les moyens doivent être dorénavant répartis entre 25 États membres, le CESE considère que la proposition d'augmenter les moyens alloués aux Fonds structurels est appropriée.
• Le CESE estime que la réorganisation des objectifs est judicieuse; la nouvelle définition des objectifs est prometteuse à condition que l'intégration de la programmation puisse aussi être garantie, et il est nécessaire de pouvoir fixer des priorités régionales en s'appuyant sur la structure du chômage.
• Une attention particulière doit être réservée à l'intégration des groupes défavorisés par des mesures de soutien social, de qualification et d'organisation du travail. Le FSE doit soutenir des mesures destinées à la réforme des systèmes d'éducation et de formation, dans le contexte des exigences d'une société basée sur la connaissance et de l'amélioration de l'adéquation des connaissances et compétences transmises avec le marché du travail; le CESE approuve l'intention de la Commission d'intégrer complètement l'initiative communautaire EQUAL au FSE.
• Le CESE se demande s'il est utile d'exiger des rapports d'exécution annuels, aussi bien pour le cadre de référence stratégique national que pour les programmes opérationnels, et recommande plutôt de relier le plan d'action national pour la mise en œuvre des lignes directrices pour l'emploi de l'UE aux exigences de la programmation pour les interventions du FSE, afin de simplifier la programmation.
• Le CESE se félicite que soient conservés les principes actuels des aides structurelles européennes: la concentration, la programmation, l'additionnalité et le partenariat, mais estime qu'il serait souhaitable de souligner davantage le rôle des partenaires sociaux dans les interventions du FSE relatives à la politique du marché du travail, et de mettre davantage en évidence la nécessité de leur participation, aussi bien au niveau central que régional.
• Le Comité se félicite que les mesures financées soient également rendues accessibles aux organisations non gouvernementales et que les États membres et l'autorité de gestion du programme opérationnel correspondant doivent consulter de manière appropriée les organisations non gouvernementales lors de la planification, de la mise en œuvre et du suivi du soutien FSE.