Dialogue structuré avec M. Valdis Dombrovskis sur les questions de politique économique, les conséquences du Brexit et la réglementation des marchés financiers lors de la réunion de la commission ECON du Parlement européen

M. Petr Zahradník, membre du CESE, assiste à ce dialogue en tant que corapporteur du nouvel avis du CESE sur les recommandations concernant la politique économique de la zone euro pour 2017

Le 9 novembre 2016, M. Petr Zahradník, membre du CESE et rapporteur de l’avis concerné, a suivi le dialogue structuré entre la commission ECON du PE et M. Valdis Dombrovskis, vice-président de la Commission européenne pour l’euro et le dialogue social, également chargé de la stabilité financière, des services financiers et de l’union des marchés des capitaux. La déclaration du vice-président Dombrovskis a essentiellement porté sur différents aspects de la politique économique de l’UE, la situation actuelle de l’économie européenne et de nombreuses questions réglementaires liées aux marchés financiers, la surveillance prudentielle et l’efficacité du secteur bancaire.

En ce qui concerne la politique économique, la discussion s’est concentrée sur les réformes structurelles. Il a été souligné que la politique monétaire ne saurait se substituer à la nécessité de réaliser des réformes structurelles. L’actuelle politique monétaire extraordinairement souple, avec des taux d’intérêt égaux de facto à zéro, doit aller de pair avec la responsabilité budgétaire et des réformes structurelles à long terme permettant une reprise des investissements.

Un autre sujet abordé concernait les recommandations par pays dans le cadre du semestre européen et la nécessité qu’elles créent un lien clair avec la politique budgétaire tant dans les différents États membres qu’au niveau global de la zone euro.

Le thème du Brexit a également été débattu à la lumière de la récente annonce selon laquelle le gouvernement conservateur actuel préférait une version dure du Brexit, c’est-à-dire avec sortie de l’EEE, de l’AELE et de l’union douanière. À cet égard, le vice-président Dombrovskis a souligné que l’Europe ne pouvait pas être assimilée à un restaurant dans lequel les États membres choisiraient à la carte les politiques auxquelles ils souhaitent participer uniquement en fonction de leurs propres intérêts nationaux.

M. Zahradník a l’intention d’utiliser les conclusions de cette discussion en tant que contribution au nouvel avis du CESE sur la politique économique de la zone euro (2017), qu’il élabore conjointement avec M. Doz Orrit.