L’avenir de l’Europe – c’est maintenant!
Dans une semaine, plus de 400 millions d’Européens sont invités à se rendre aux urnes pour choisir leurs 705 députés dans le contexte d’une élection qui, pour l’avenir de l’Europe, sera probablement la plus décisive depuis 1979, l’année du premier vote pour désigner notre parlement transnational.
À la veille de ces élections, on avait prévu un grand débat sur l'avenir de l'Europe : le 9 mai, à la suite du défi lancé par Jean-Claude Juncker, président de la Commission, les responsables politiques européens et nationaux ainsi que les représentants de la société civile se sont réunis dans le cadre d’un sommet organisé à Sibiu, afin de marquer le point culminant d’un processus d’engagement renouvelé en faveur d’une Union européenne répondant aux questions qui touchent réellement les citoyens.
Mais comment le sommet aurait-il pu produire des résultats plus concluants? Une grande partie du débat a été détourné par les eurosceptiques et marqué par la montée d’un populisme dévastateur.
Il y a tout juste un an, ceux qui auraient cru possible que l’ombre du Brexit continuerait encore de peser sur ces discussions décisives auraient été peu nombreux. Mais le Brexit n’est qu’une manifestation parmi d’autres de la propagation du poison du populisme partout en Europe.
Sous couvert de patriotisme, les populistes promettent de défendre les intérêts de la majorité contre les minorités immigrées et les élites «coupées des réalités». Et ce poison risque de mettre sérieusement en danger la santé même de notre démocratie, dans la mesure où le populisme s’en prend non seulement aux élites réelles ou supposées et au pouvoir en place, mais aussi, fondamentalement, à l’idée même de pluralisme politique.
De nombreux hommes et femmes politiques se sont trouvés démunis lorsqu’il s’est agi de lutter contre le populisme. Ils ont adopté une posture qui, au fil du temps, a pu être qualifiée de «destruction par imitation», consistant à déborder leurs concurrents d’extrême droite en tenant des discours musclés sur les réfugiés et sur l’immigration dans l’espoir de faire naître un nouveau consensus autour de ces thèmes.
Au lieu de présenter des solutions positives face aux mutations économiques, sociales et écologiques considérables auxquelles nous sommes confrontés, la rhétorique populiste de la fermeture des frontières et du rejet de la mondialisation nous empêche d’avancer.
Cette inertie contribue elle-même à nourrir les accusations d’une Europe qui serait au point mort, incapable de répondre concrètement aux besoins de ses citoyens.
A la suite des dignes discussions de Sibiu, nous estimons qu’il nous appartient à nous, citoyens, de jouer pleinement notre rôle pour garantir «l’avenir de l’Europe», en appelant à voter en faveur d’une Union européenne démocratique, ouverte et diversifiée, à choisir des candidats qui soient prêts à se battre pour une Europe durable et équitable.
L’avenir de l’Europe en dépend!
#LEuropaEBella
#Thistimeimvoting
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