Pour peu qu'elle y soit habilitée, la société civile peut contribuer à la mise en œuvre de la stratégie pour les Balkans occidentaux

Luca Jahier, EESC President 2018-2020

L’Union européenne et les Balkans occidentaux ont un intérêt commun à collaborer plus étroitement afin de s’assurer que tous nos concitoyens puissent bénéficier du développement économique et social, et de leur garantir la sécurité. L’avenir de la région est européen. Les économies de l’UE et des Balkans occidentaux ont profité d’une intégration plus étroite et leurs échanges ont doublé au cours des dix dernières années. L’UE est aujourd’hui le premier partenaire commercial de la région, le premier investisseur et son partenaire politique et géostratégique le plus crédible et le plus fiable.

Tous les pays des Balkans occidentaux ont la possibilité d’avancer sur leur trajectoire européenne respective. Pour s’assurer que l’ensemble des citoyens s’approprient pleinement le processus, il importe que les organisations de la société civile soient impliquées sans réserve dans le plan d’action de la stratégie pour les Balkans occidentaux adoptée récemment.

La Conférence de haut niveau sur la cohésion économique et sociale dans les Balkans occidentaux qui se tiendra demain à Sofia formulera des recommandations claires à l’attention des chefs d’État et de gouvernement de l’UE réunis cette semaine. Je suis convaincu qu’il n’y a pas d’autre solution tant pour l’UE que pour les pays des Balkans occidentaux que de consentir des efforts soutenus et de longue haleine sur la voie du changement pour parvenir à la pleine adhésion.

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