Étude - Stratégies syndicales dans l'UE pour résoudre le problème du vote pour des populistes et des nationalistes de droite

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Bien que ce ne soient pas des phénomènes nouveaux, le populisme de droite et le nationalisme se sont établis ces dernières années dans de nombreux pays, dont plusieurs dans l'Union européenne, parfois au sein de l'opposition, parfois au sein du gouvernement. Souvent, le mélange idéologique de chauvinisme social («welfare chauvinism») et de nationalisme est destiné à séduire la classe ouvrière avec plus ou moins de succès.

Appartenir à un syndicat ne signifie pas toujours, comme auparavant, que l'on est immunisé contre ces idées, car ces partis ont abandonné leurs politiques néolibérales explicites (du moins dans le discours public) et repris des questions qui préoccupaient traditionnellement la gauche, telles que la justice sociale ou la redistribution, afin de paraître attrayants aux citoyens qu'ils perçoivent comme les «perdants de la mondialisation».

À cette fin, l’étude analyse la situation au sein de plusieurs pays de l’UE (Espagne, Danemark, Allemagne et Hongrie) ayant des relations industrielles, des États-providence, une histoire syndicale et un taux de syndicalisation divergents. Elle donne une définition claire de la notion de «national-populisme» ou des partis populistes radicaux de droite, apportant de la clarté aux concepts académiques actuels et au cadre théorique utilisé pour étudier ces questions. Elle présente un état des lieux de la situation dans chacun de ces pays, identifiant les principaux acteurs et partis ainsi que les stratégies que les syndicats ont adoptées en vue d'empêcher leurs affiliés de voter en faveur de ces partis politiques.

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GRII Study - Trade Union Strategies in the EU to address trade union members’ and workers’ growing propensity to vote for right wing populists and nationalists