Le changement climatique est l’un des plus grands défis de l’humanité. Les Nations unies estiment que le monde devrait multiplier ses efforts par trois, voire par cinq, pour contenir le changement climatique aux niveaux recommandés par les scientifiques, à savoir une hausse maximale de 1,5 °C, et éviter une escalade des dommages climatiques qui se produisent déjà partout dans le monde.
Lors d’un récent sommet des Nations unies sur l’action pour le climat qui s’est tenu à New York, les gouvernements, les entreprises et les organisations de la société civile ont présenté de nouvelles pistes et des propositions d’actions concrètes pour stimuler l’ambition climatique et accélérer l’action. Ces revendications ont été appuyées par une mobilisation massive de la jeunesse et de la société civile engagée dans une grève mondiale du climat, ainsi que par la demande de pouvoir siéger à la table où sera décidé leur avenir.
Sans un changement politique profond et urgent, la crise climatique se traduira par de multiples injustices et exacerbera les inégalités dans le monde entier:
- pour les pays les plus pauvres de la planète, qui sont déjà les plus durement touchés et qui souffriront le plus des changements climatiques à venir;
- pour les personnes, les ménages et les communautés les plus démunis et les plus vulnérables au sein de chaque pays;
- et pour les jeunes et les générations futures qui devront résoudre les problèmes climatiques causés par les générations précédentes et actuelles.
De nombreuses propositions découlant directement du sommet de New York, ainsi que des initiatives prises en marge de celui-ci en vue de sensibiliser l’opinion, mettent l’accent sur la question de la justice climatique considérée comme une piste vers un avenir juste, résilient et neutre pour le climat.
La présidente élue de la Commission, Ursula von der Leyen, a l’intention de faire du «pacte vert européen» un nouveau marqueur de l’Europe. Elle a déclaré que devenir le premier continent neutre sur le plan climatique exigera de l’Europe «une ambition collective, une volonté politique et une transition juste pour les personnes les plus affectées».
- Que signifient tous ces changements dans la pratique?
- Quels résultats concrets les différentes initiatives vont-elles produire au cours des prochains mois?
- Comment la jeunesse sera-t-elle associée au processus de prise de décision pour garantir une gouvernance climatique inclusive?
- Une approche fondée sur les droits et l’adoption de solutions fondées sur la nature en matière d’adaptation et d’atténuation sont-elles en mesure de changer l’orientation de l’action pour le climat?
- Comment faire en sorte que personne ne soit laissé pour compte dans la transition?
L’Observatoire du développement durable du CESE accueillera un débat public destiné à apporter des réponses à ces questions.