Roms – Autonomisation sociale et intégration

Roms – Autonomisation sociale et intégration

Points clés

Le Comité économique et social européen:

  • salue et apprécie au plus haut point tous les efforts déployés jusqu'à présent par l'Union européenne afin de réduire la ségrégation des Roms et de favoriser leur intégration sociale;
  • attire l'attention sur le fait que ces efforts, dans leur ensemble, n'ont pas permis de manière décisive de remédier à la discrimination subie par une bonne partie des Roms ni d'améliorer leur qualité de vie;
  • souligne que cette situation problématique ne pourra être changée que grâce à une stratégie paneuropéenne intégrée, coordonnée et cohérente
  • accueille dès lors favorablement les idées contenues dans la communication de la Commission européenne concernant un cadre européen pour les stratégies nationales d'intégration des Roms pour la période allant jusqu'à 2020;
  • estime néanmoins que cette stratégie attendue depuis longtemps n'a pas été à même de répondre suffisamment aux attentes qu'elle a suscitées; elle aurait pu être plus ambitieuse, plus concrète et mieux structurée;
  • considère que les éléments suivants pourraient être proposés aux États membres comme les trois piliers d'une politique envisageable et réalisable:

- une politique d'intégration neutre sur le plan de la race et de l'ethnicité,

- une politique de soutien à l'autonomisation de ceux qui se considèrent comme appartenant à une des communautés roms,

- une politique générale et une publicité antiracistes;

  • souligne la nécessité d' associer les représentants locaux de la société civile, les spécialistes scientifiques, les partenaires sociaux et les représentants des communautés roms aux phases de consultation, d'élaboration et de mise en œuvre des actions politiques.