Les acquis de l'Union au bénéfice des citoyens et la situation des réfugiés et des migrants au cœur de la coopération entre le Parlement européen et le Comité économique et social

La protection des valeurs et des acquis de l'Union européenne, telles que la libre circulation des accords de Schengen et les avancées sociales, ont présidé au menu des discussions entre Georges Dassis (Comité économique et social européen) et Martin Schulz (Parlement européen). Les deux présidents ont convenu de poursuivre et d'intensifier la collaboration entre les deux institutions, notamment en vue de développer des propositions concrètes sur un futur «pilier européen des droits sociaux»: le Comité a, depuis longtemps, engagé une réflexion sur un protocole social garantissant des normes sociales élevées et permettant une convergence vers le haut des systèmes sociaux européens. Le Parlement pourrait le saisir d'une demande d'avis exploratoire sur un socle de droits sociaux.

Préoccupé par le drame des réfugiés en Europe et la situation des migrants, le Comité a également fait valoir le rôle majeur des organisations de la société civile, premier secours aux victimes et rempart aux manquements des États dans la gestion de cette crise. D'ici le mois de mars, il prévoit de fournir au Parlement européen un rapport complet de la situation, sur la base d'i06/2016nformations recueillies sur place lors de missions d'observations dans 11 pays de l'Union. Le président du Comité a également invité son homologue du Parlement à prononcer un discours au cours de la session plénière que le Comité tiendra en février et qui sera notamment consacrée à la défense des accords de Schengen.

Par ailleurs, l'achèvement de l'Union économique et monétaire est indispensable: il faut qu'elle soit en mesure de générer la croissance nécessaire à la création d'emplois et qu'elle se renforce par une plus grande légitimité démocratique de sa gouvernance, ce qui postule un rôle accru pour le Parlement et une implication de la société civile.